Quatre personnes ont été interpellées à la suite des tirs à la kalachnikov survenus dans la cité La Castellane lundi, prenant pour cible des forces de l'ordre. Depuis, les membres de la police judiciaire de Marseille mènent un travail de fourmi pour tenter de trouver les auteurs de ces tirs.
Des interpellations, au nombre de quatre, ont eu lieu ce matin dans le cadre de l'enquête sur les tirs à la kalachnikov survenus lundi dernier à la cité de la Castellane à Marseille. A la suite de tirs en l'air en début de matinée, les auteurs des coups de feux s'en étaient ensuite pris à des voitures de police, ne provoquant aucun blessé.Immédiatement bouclé par la police et le GIPN, le quartier avait été fouillé jusqu'à ce que 7 kalachnikovs soient découvertes dans un appartement ainsi que plusieurs kilos de cannabis.
Les quatre "occupant(s) en titre de cet appartement" ont été placés en garde à vue ce mardi.
Il s'agirait d'"un couple et de ses enfants, qui servaient en quelque sorte de nourrices", c'est-à-dire avaient accepté que des armes et de la drogue soient cachées dans leur logement en rez-de-chaussée.
Lundi, les policiers avaient ensuite découvert à proximité "une BMW faussement immatriculée", dans laquelle se trouvaient "deux fusils à pompe, 400 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles", selon une source policière.
Ce mardi, les enquêteurs de la police judiciaire de Marseille ont auditionné plusieurs personnes afin de déterminer le "déroulement exact des faits". "On nous parle d'individus cagoulés (...). Nous cherchons à savoir ce qu'ils
étaient en train de faire", a-t-on précisé.
"Il y a un premier appel pour signaler des individus cagoulés", a-t-on détaillé de même source. "Après, il y a des tirs, c'est indiscutable, contre la police", a précisé cette dernière source, mais les enquêteurs s'interrogent sur d'autres tirs, postérieurs ou antérieurs, sachant que les policiers ont retrouvé des douilles à un seul endroit.