Arsène Wenger l'entraîneur d'Arsenal, défait par Monaco 3-1 à l'Emirates Stadium au match aller, a estimé lundi que son équipe "a une deuxième chance", à la veille de la rencontre retour entre les deux formations au Stade Louis-II.
Éliminé systématiquement en 8e de finale de la Ligue des champions depuis 2011, Arsenal voit le même scénario se répéter, ce qui contribue à fragiliser chaque fois un peu plus la position de son entraîneur français Arsène Wenger.
Redevenus sereins en championnat, les Gunners, dont le dernier scalp à ce niveau est celui de Porto en 2010, ne pourront plus se cacher derrière l'excuse du "gros" adversaire s'ils sont éliminés mardi par Monaco, après la claque reçue à l'Emirates à l'aller (3-1).
Question: Il y a deux ans, vous aviez presque réussi à vous qualifier contre le Bayern (défaite 3-1 à Arsenal, victoire 2-0 au retour, ndlr). Pensez-vous pouvoir y parvenir cette fois-ci?
R: "Nous sommes ici pour cela. Monaco est dans une position favorable. Mais nous avons l'expérience, la volonté. Il faut croire que l'on est capable de le faire. Il faut donner le maximum de nous-mêmes. Le football ne peut se prédire. Mais je peux prédire que nous avons l'envie. On sait que tout peut arriver, même positivement. Si on n'y croyait pas, on ne serait pas venu."
Une série de 12 victoires en 14 matches
Q: Arsenal va-t-il montrer un autre visage qu'à l'aller?R: "On peut s'attendre à un autre visage. A l'aller, on est passé à côté de notre sujet. Ce qui était d'ailleurs assez surprenant parce qu'on est dans une série de 12 victoires en 14 matches. On n'a pas été au niveau. Dans la vie, parfois on n'a pas de deuxième chance quand on passe à côté. Là, on en a une. Même si elle est petite, on va la jouer à fond."
Q: Allez-vous pousser très fort en début de rencontre?
R: "Un but tôt ou plus tard, peu importe. Idéalement, il est toujours mieux de marquer tôt. Mais je crois qu'il faudra jouer à notre pleine puissance, sans oublier notre organisation, notre structure. Les buts arriveront quand ils doivent arriver. Il faut se focaliser sur la qualité de notre match, sur les plans défensif et offensif."
Q: Ce moment spécial qu'est votre retour à Monaco est-il balayé par l'importance du match?
R: "Non. C'est un moment un peu spécial parce que j'étais jeune entraîneur ici et que je suis resté sept ans. Mais c'est un match de C1. L'expérience m'aide à faire part des choses entre ce retour et l'importance du match pour mon club. Mon plaisir sera de nous racheter de notre premier match.
Mais mon vrai plaisir serait de venir ici, voir mes amis sans être dans la compétition. Là, je travaille.
A part cela, j'ai beaucoup de respect et de remerciements pour ce club, qui m'a donné ma chance."
"Etre créatif"
Q: Le duel Giroud-Abdennour sera-t-il important?
R: "Monaco a une défense très solide. Cela nous demandera d'être très créatif offensivement. On a eu beaucoup d'occasions à l'aller. Giroud n'a pas pu marquer. Il est dans de meilleures conditions et s'est remis de sa déception. Il se doit à lui-même un grand match. Il a le niveau international. Il a le mental. Il faut faire confiance aux gens qui ont le niveau."
Q: Après la qualification du Paris SG, comment voyez-vous le football français?
R: "J'ai le plus grand respect pour le football français, son niveau est très bon. Jouer une équipe française est comme gravir un montagne. Elle est prête physiquement, bien organisée. C'est toujours difficile. Mais nos statistiques en France sont vraiment très bonnes."