Le Paris SG et l'Olympique de Marseille ont décidé vendredi de boycotter Canal+ au lendemain des sanctions infligées à leurs joueurs Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet pour des propos tenus en marge des matches et diffusés par la chaîne.
Le PSG et l'OM ont décidé de boycotter Canal+ suite aux sanctions infligées à leurs joueurs Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet pour des propos tenus en marge des matches et diffusés par la chaîne.
Canal+ a réagi en indiquant "regretter vivement" la prise de position des deux clubs et souhaité "qu'ils reviennent sur leur décision". Les deux grands clubs français ont publié le même communiqué en fin d'après-midi à l'encontre d'un des deux diffuseurs du championnat de Ligue 1 avec beIN Sport:
Soucieux d'éviter tout nouveau malentendu (...) les dirigeants du Paris Saint-Germain / de l'Olympique de Marseille ont pris la décision de ne plus faire de déclarations publiques auprès des journalistes et devant les caméras des chaînes du groupe Canal Plus jusqu'au samedi 30 mai", date de la finale de la Coupe de France (PSG-Auxerre/L2).
Canal+ est le diffuseur historique du Championnat de France depuis 1984. Pour la période 2012-2016, la chaîne cryptée verse environ 420 millions d'euros à la Ligue de football professionnel (LFP).
Que s'est-il passé?
Des images diffusées par Canal+ avaient montré "Zlatan" dans les entrailles du stade Chaban-Delmas de Bordeaux en train de lancer des injures comme "putain de trou du cul" ou "pays de merde", qui avaient suscité la réprobation d'une partie de la classe politique, à l'issue de la défaite parisienne chez les Girondins en L1 (3-2).Payet, meneur international français de Marseille, avait été filmé quant à lui en train de crier "on s'est fait niquer! Enculé(s)!" aux abords du vestiaire des arbitres après le match OM-Lyon (0-0), furieux que l'arbitre central, Benoît Bastien, n'ait pas validé un but.
Ibrahimovic et Payet ont écopé respectivement de quatre et deux matches de suspension ferme de la part de la commission de discipline de la LFP, pour des propos insultant le corps arbitral proférés à l'issue de leurs matches le 15 mars.