Le procureur de la République de Nice a décrit les circonstances du rapt et de la détention de Jacqueline Veyrac lors d’une conférence de presse. Sept suspects sont actuellement présentés à des juges d’instruction.
Madame Veyrac a vécu un véritable calvaire
Jean-Michel Prêtre, le procureur de la république de Nice a décrit les effroyables circonstances de l’enlèvement et de la séquestration de Jacqueline Veyrac ce dimanche après-midi lors d’une conférence de presse au palais de justice de Nice.
Attachée aux poignets et aux chevilles
Le magistrat a évoqué un "enlèvement particulièrement violent", commis sur "une dame de 76 ans, retenue pendant 48 heures attachée aux poignets et aux chevilles, parfois la bouche fermée par des rubans adhésifs".
Une demande de rançon avortée
Dans les heures qui ont suivi l’enlèvement, les ravisseurs ont tenté de réclamer une rançon, a précisé le procureur, mais ils ne sont pas parvenus à joindre la famille Veyrac.
Le rapt trouverait son origine dans un contentieux datant de 2009 entre la famille Veyrac et l’ancien gérant du restaurant La Réserve, a précisé le commissaire Philippe Frizon, qui dirige la PJ de Nice. Ce dernier, qui nie son implication, aurait investi et perdu une forte somme d’argent.
Pour l’ensemble de ces faits, sept suspects ont été déférées au palais de justice de Nice ce dimanche. Six d’entre eux pourraient être mis en examen pour "enlèvement, détention et séquestration, dans le but de versement d’une rançon, extorsion, en bande organisée", "association de malfaiteurs" et "vol".
Le parquet a d’ores et déjà requis à leur encontre six mandats de dépôt. Le septième individu, qui est soupçonné de non empêchement d’un crime, pourrait être libéré sous contrôle judiciaire.