Air Cocaïne : 20 ans de prison pour 4 français, la colère des parents de Velaux

Le père de Nicolas Pisapia, l'un des quatre Français condamnés vendredi en République dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de drogue, s'est dit samedi "profondément
choqué" par le verdict (20 ans de prison), ajoutant qu'il n'y a "aucun élément" qui prouve la culpabilité de son fils.

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L'affaire remonte à la nuit du 19 au 20 mars 2013, quand la police dominicaine, renseignée notamment par les États-Unis, a intercepté sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana un avion Falcon 50 avec 26 valises contenant 680 kg de cocaïne à son bord. Les pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos, le passager Nicolas Pisapia et l'apporteur d'affaires Alain Castany, ont été condamnés vendredi à des peines de 20 ans de prison en République dominicaine pour trafic de drogue, les plus lourdes sanctions dans un procès qui impliquait 14 personnes au total.

Un verdict qui choque l'entourage d'un des français condamnés

Le père de Nicolas Pisapia, qui habite Velaux (Bouches du Rhône), l'un des quatre Français condamnés s'est dit samedi "profondément choqué" par le verdict (20 ans de prison), ajoutant qu'il n'y a "aucun élément" qui prouve la culpabilité de son fils. Les membres du comité de soutien à Nicolas Pisapia, étaient "effondrés" après ce "procès inique", a indiqué à l'AFP le président du comité, Philippe Malburet. "Les valises qui ont soi-disant été chargées dans l'avion ne lui appartenaient pas, ne lui ont jamais appartenu, et n'ont jamais été enregistrées au nom de quelqu'un, ni de notre fils ni d'une autre personne", a-t-il ajouté. Pour M. Pisapia, "il n'y a jamais eu la moindre preuve que ces valises aient été présentes dans l'avion au moment où il y a eu ce simulacre d'arrestation, parce que c'est un simulacre d'arrestation, c'est un coup monté".

Les Français condamnés font appel

A Paris, le ministère des Affaires étrangères a estimé que la condamnation des quatre Français n'était "toutefois pas définitive" et a indiqué "continuer à leur assurer une protection consulaire active". Les avocats font appel de la décision.
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