La coupe du jeune citadin se déroule à Pra Loup. Plus de 200 coureurs mineurs participent à cette compétition de ski. Parmi eux cette année, des Ukrainiens venus spécialement pour l’occasion grâce à la solidarité des clubs français.
Pour cette compétition, tous les coureurs sont âgés entre 11 et 15 ans.
L’évènement dure deux jours. 15 nationalités sont représentées. Parmi eux, des Ukrainiens. Malgré la guerre dans leur pays, ces jeunes ont pu venir à Pra Loup dans les Alpes-de-Haute-Provence pour participer à la coupe du jeune citadin.
Esprit solidaire
Si ces adolescents ont eu la possibilité de se déplacer, c’est grâce à la solidarité des clubs français organisateurs de l’évènement.
"On a reçu de la part de la fédération ukrainienne une demande un peu particulière : si on pouvait prendre en charge le transport, l’hébergement et les engagements pour pouvoir faire venir ces athlètes. Evidemment qu’on a répondu favorablement à cette demande", confie Gilles Carretta, organisateur de la coupe du jeune citadin.
La guerre reste dans la tête et les cœurs
Pour ces jeunes ukrainiens, même s’ils sont heureux de rencontrer d’autres adolescents européens et de pouvoir skier, ils ont quand même une pensée pour leur pays envahit par la Russie "C’est difficile parce que mon frère et mes amis sont toujours en Ukraine. J’ai très peur pour eux", déclare Alina Protchenko
skieuse ukrainienne. Vlada Abramova, elle, est tourmentée par la situation que traverse son pays "Je ne veux pas vivre en Europe. Je veux rester dans mon pays sauf que je ne connais pas le futur".
Pour leur entraîneur Kenzhyn Mykhalo, cette parenthèse en France va leur faire du bien au moral "Ces jeunes doivent se changer les idées. En Ukraine, tout le monde vit et ne parle que de l’Ukraine. Ce n’est pas bon pour leur mental".
Ces athlètes ukrainiens rentreront en Pologne au début de la semaine prochaine après cette compétition.
