Sisteron : 33e jour de mobilisation pour obtenir la réouverture des urgences de nuit

33e lundi de mobilisation à Sisteron. Depuis l'été dernier, les urgences de nuit sont fermées. Les habitants demandent leur réouverture ainsi que le maintien des autres services publics qui ferment les uns après les autres. Hier soir,

Depuis 33 semaines, ils se donnent rendez-vous chaque lundi soir devant l'hôpital de Sisteron.

Devant que les urgences de nuit n'accueillent plus de patients. Ils réclament inlassablement leur réouverture.

"Aujourd'hui on demande que ces urgences rouvrent, on est déterminés et on ne lâchera pas tant qu'elles ne rouvritont pas", affirme un manifestant.

Depuis le mois de juillet dernier, faute de médecin, les urgences de l'hôpital de Sisteron sont fermées la nuit, de 20h30 à 8h30.

Des urgences vitales en milieu rural

Un petit groupe est venu de Forcalquier à plus de 40 km kilomètres de là. "Les urgences, c'est vital, insiste une manifestante, ça nous tient à coeur". 

"S'il nous arrive quelque chose de grave, on a moins de chance de survie dans les Alpes de Haute-provence et les Hautes-Alpes que dans les Bouches-du-Rhône"
, s'inquiète un septuagénaire.

Au-dela des Urgences, ce sont tous les services publics de proximité qui sont menacés. Pour les Impôts, il faut parfois faire 40 km pour aller à Digne-les-Bains.L'inquiétude est d'autant plus grande à Sisteron qu'un rapport du Dr Thomas Mesnier, député LREM de Charente, et du Pr Pierre Carli, patron du SAMU de Paris, rendu le 19 décembre dernier à la ministre de la Solidarité et de la Santé, préconise diverses mesures comme d'autoriser la fermeture des urgences la nuit dans certains hôpitaux.

Lors de sa cérémonie des voeux, le maire Daniel Spagnou a rappelé son soutien à la réouverture des urgences. 

La députée LREM Emmanuelle Fontaine Domeizel des Alpes de Haute-Provence se fait elle aussi le relais de l'inquiétude des habitants à l'Assemblée. 

Manque de candidats

De son côté, Philipe De Mester, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS Paca) avait affirmé : "il n'a jamais été à l'ordre du jour de fermer le service des urgences de l'hôpital de Sisteron, la nuit".

Au contraire, on cherche par tous les moyens à recruter un médecin urgentiste, mais ce n'est pas facile, personne ne veut venir.

L'ARS Paca réaffirme sa volonté de rétablir un fonctionnement continu des urgences à Sisteron. La solution pourrait être d'avoir un médecin urgentiste à temps partiel.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité