En octobre dernier, le préfet des Alpes-Maritimes signait un arrêté définissant la limite du domaine public maritime de la plage de la Mala, à Cap d'Ail. Les plages privées et les cabanons devenaient de fait illégaux. Une pétition en ligne a été lancée pour défendre ces cabanons.
Sur la plage de la Mala, à Cap d’Ail (Alpes-Maritimes), les cabanons et les installations des plages privées sont illégales depuis octobre dernier. C’est ce qui découle de l’arrêté signé le 28 octobre par le préfet des Alpes-Maritimes, qui délimite officiellement le domaine public maritime. Une limite désormais placée au-delà des constructions en dur, qui se retrouvent donc en infraction au regard de la loi littoral.
Des "éléments historiques" de la plage
Une pétition en ligne a été lancée pour la sauvegarde des cabanons de la plage de la Mala. A ce jour, vendredi 28 février, elle récolte près de 1 200 signatures.
L'architecte souligne également le fait que de modestes cabanons ont été préservés, compte tenu de leur valeur patrimoniale, dans les calanques de Marseille. Il espère le même sort pour les cabanons de la plage de la Mala.
Un espace "remarquable"
En fin d'année dernière, le préfet des Alpes-Maritimes avait signé cet arrêté, que France 3 Côte d'Azur a consulté, quelques semaines après avoir reçu le rapport de la commissaire enquêtrice chargée de l’enquête publique sur le sujet. Cette dernière, après avoir enregistré 54 observations, avait conclu, le 28 août, à un avis "favorable" au projet de délimitation proposé par la préfecture.
Pour fonder sa décision, la commissaire enquêtrice s’appuie notamment sur le fait que la plage de la Mala, considérée comme l'une des plus belles plages de la Côte d'Azur, est classée espace "remarquable" et "sensible", mais aussi située en zone de glissement et soumise à des mesures de prévention sur certaines parcelles, et inconstructible sur d’autres.
Reportage en juillet dernier, lors de l'enquête publique :