Au Cap d'Antibes, la Villa Thuret, crée en 1857, est un site de recherche scientifique consacré à la botanique où se côtoient 2000 arbres et 1000 espèces dont la moitié sont très rares. Les botanistes y mettent en culture des espèces végétales venues de pays lointains.
Plus qu’un jardin, le jardin botanique de la Villa Thuret du Cap d'Antibes est surtout un laboratoire à ciel ouvert. Depuis 1878, ce jardin est propriété de l'Etat et il est géré par l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique).
Voilà 163 ans que les botanistes y mettent en culture des espèces végétales venues de pays lointains introduites chez nous pour la première fois afin d’observer ensuite leur acclimatation.
Sur ces terres, 2000 arbres et 1000 espèces dont la moitié sont très rares sur nos sols. L'observation de ces arbres se fait sur plusieurs décennies par l'étude de leur morphologie et de leur physiologie.
"Nous surveillons leur survie"
Dans le jardin botanique de la Villa Thuret, les collections sont constituées depuis le 19eme siècle, à partir de graines d’espèces sauvages.
Elles sont mises en culture pour la première fois.
Toute une histoire
Crée en 1857 par Gustave Thuret, botaniste et algologue, il fut le premier laboratoire de recherche français fonctionnant sur fonds privés. Il y entreprend des essais d’acclimatation de végétaux exotiques, en collaboration notamment avec le Museum de Paris. Pour Georges Sand (auteur de la « mare au diable »), "c'est le plus beau jardin". C’est ce qu’elle dit dans les « Lettres d’un voyageur en 1868 ».La Villa obtient en 2019 le label de "Maison des Illustres" du ministère de la Culture, un gage de reconnaissance et des possibilités pour obtenir des aides ce qui lui permet d'obtenir de saides pour valoriser le site.
Un vif succès pour les visites guidées au jardin @Villa_Thuret en ce dimanche 20 septembre avec nos portes-ouvertes pour les Journées européennes du patrimoine @INRAE_France @CPIE_Azur pic.twitter.com/TF9X4tSIhq
— Villa Thuret (@Villa_Thuret) September 21, 2020
L'objectif de ces études
Dans l'avenir, les résultats scientifiques obtenus permettront de peupler nos villes et nos forêts d'espèces résistantes au froid, à la sécheresse et aux ravageurs. Des espèces qui n'auront ni besoin d'entretien ou de soins.