Ces quatre images ont circulé sur les réseau sociaux. Des clichés qui gênent l'institution, qui ne souhaite pas commenter officiellement cette affaire.
Ce sont nos confrères de Mediapart qui ont révélé l'existence de ces photos pornographiques. Des photos montrant une jeune femme dans des ébats sexuels avec des hommes en tenue de gendarme, qui ont été diffusées sur des groupes Facebook fermés.
Sur l'une de ces photos, la jeune femme "pratique une fellation sur deux hommes, vêtus d'un polo gendarmerie, dont l'un (avec l'écusson d'Antibes [Alpes-Maritimes] visible sur son épaule) la tient en laisse", précise le journal en ligne.
Toujours selon Mediapart, plusieurs armes ont été utilisées dans ces ébats, comme un Sig Sauer ou un tonfa. Sur un de ces clichés, "on voit une femme nue, de dos, couchée sur le ventre. Le manche d'un tonfa, chaussé d'un préservatif, est inséré dans son anus. Sur sa fesse droite est posé l'écusson de l'escadron de gendarmerie d'Antibes".
Un gendarme sanctionné
Difficile d'en savoir plus sur le lieu, la date, les circonstances et le caractère consenti ou non de ces photos. Contactée, la gendarmerie ne souhaite pas faire de commentaire. "L'ouverture d'une enquête interne me paraît plus que probable", nous confie un gendarme.
Ce jeudi, le média "L'essor de la gendarmerie" indiquait sur son site Internet qu'"un gendarme mobile [a été] sanctionné" après "une enquête de quatre jours".
"Les gendarmes ont identifié un jeune sous-officier. Ces photos ont été prises dans le cadre des activités de couples échangistes, qui se sont déroulées dans un domicile privé et relevant donc de la 'sphère privée'. Le gendarme concerné a été sanctionné provisoirement pour avoir 'porté atteinte à l'image et à la réputation de la Gendarmerie', dans l'attente d'une sanction 'lourde', comme l'exclusion, qui devra alors être prononcée par le ministre des Armées", précise l'article de L'essor de la gendarmerie.