L'association One Voice se dit heureuse de la décision du gouvernement de s'opposer au transfert des deux dernières orques du parc aquatique Marineland vers le Japon. Pour autant, sa porte-parole, Muriel Arnal reste vigilante face au risque qu'elles ne partent pour l'Espagne.
"C'est un soulagement que le Japon ne soit plus une option" déclare Muriel Arnal, porte-parole de One Voice, jointe par France 3 Côte d'Azur ce mardi matin. Des propos qui font suite à l'engagement du gouvernement de ne pas transférer les deux dernières orques de Marineland vers ce pays.
La crainte cependant pour l'association, c'est que les animaux partent pour l'Espagne dans un lieu comparable à Marineland où, précise Muriel Arnal, une jeune orque, 29 ans, est morte il y a peu.
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Réponse du parc
Le service de presse de Marineland a fait part de sa réaction à France 3 Côte d'Azur par quelques lignes. Le parc dit "prendre acte de la déclaration de la ministre."
Marineland continuera d’être en lien étroit avec les autorités compétentes et les meilleurs experts pour identifier les meilleures solutions pour accueillir les cétacés dans des structures équivalentes à Marineland en termes de qualité de soins et de projets pédagogiques avec comme seule priorité le bien-être des animaux.
Service de communication de Marinelandà France 3 Côte d'Azur ce 26 novembre.
La situation n'en finit pas de faire réagir et qui semble prendre un tour politique. Ainsi ce lundi, c'est le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget d'appeler, comme One Voice, à la mise en place d'un sanctuaire.
🚨🐋 Enfin une première victoire ! Après quatre interventions contre le départ des #orques de #Marineland vers le Japon, je suis satisfait que le Gouvernement s'oppose à ce transfert dangereux pour leur santé. À quand maintenant le sanctuaire marin que l'Etat s'est engagé à créer… pic.twitter.com/6k5WrpGS1R
— Eric PAUGET (@EricPAUGET1) November 26, 2024
Pour One voice, il est important de prendre les bonnes décisions. Et de rappeler que les deux orques encore présentes à Antibes sont très malades : "cette situation est en contradiction avec la loi de 2021 sur la maltraitance animale, sur la captivité des dauphins et des orques." La priorité restant de soigner au plus vite Wikie et Keijo.
Fin de captivité
Quant à la position du gouvernement, "elle correspond à une évolution des mentalités, il faut que l'industrie de la captivité s'arrête, qu'il n'y ait plus d'autres delphinariums." résume Muriel Arnal.
Le feuilleton est loin d'être terminé puisque le 5 décembre prochain est attendue la décision du tribunal de Grasse devant statuer sur le déplacement des orques.