Moins de deux semaines après les intempéries qui ont lourdement frappé Marineland, son directeur, Bernard Giampaolo, est muté dans une autre structure du groupe, en Italie. Par ailleurs, la direction du Marineland dément que des traces d'hydrocarbures aient été décelées dans le bassin des orques.
Dans un communiqué publié jeudi, le groupe Parques Reunidos, auquel appartient Marineland, a annoncé le départ de Bernard Giampaolo, son directeur. Il est muté au parc italien de Mirabilandia. Cette mutation, qui doit avoir à la fin du mois, était prévue depuis cet été, affirme la direction du parc. Elle n'aurait donc pas de lien avec les inodations.
Jesus Fernandez Moran, directeur de la division zoologique du Groupe Parques Reunidos Europe assurera la direction par intérim du parc en attendant la nomination d'un nouveau Directeur général dans les prochaines semaines, annonce le groupe, qui remercie le directeur pour
tout ce qu’il a accompli ces 9 dernières années au sein du parc Marineland et pour les défis qu’il a su relever dans les circonstances de ces derniers jours.
Cette mutation intervient moins de deux semaines après que le parc a été lourdement touché par les intempéries. 90 % des installations ont été impactées. De nombreux animaux ont péri. Par ailleurs, la mort, lundi, d'une orque, victime d'une torsion de l'intestin, a priori sans lien direct avec les des inondations selon les premiers résultats des analyses, a rouvert un débat virulent sur les réseaux sociaux, alimenté par les opposants au parc.
Traces d'hydrocarbures dans le bassin des orques: Marineland dément
Dans une interview accordée à Nice-Matin, la directrice de la DDPP (direction départementale de la protection des populations) évoque une pollution du bassin des orques, par des hydrocarbures présents dans la vague qui a submergé le Marineland. Nous avons joint par téléphone ce vendredi matin le Marineland, qui dément formellement cette information.Mais la directrice tempère toutefois le risque, estimant que la mauvaise qualité des bassins ne met pas les orques en danger:
"... mais on ne connaît pas les effets à long terme. Le problème, c'est que nous n'avons pas solution, les associations non plus. Personne n'a de bassin pour les orques",
explique Sophie Béranger-Chervet dans les colonnes de Nice-Matin ce vendredi.