Dossier. La violence dans le football amateur sur la Côte d'Azur

Dans le football amateur, les incidents sont deux fois plus nombreux sur la Côte d'Azur que sur le plan national. Educateurs, gendarmes et membres de la fédération essaient de faire baisser les statistiques.

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Le monde amateur est un monde où la violence est de plus en plus présente.

En football, le district Côte d'Azur est particulièrement touché avec des incidents deux fois plus nombreux qu'au plan national : sur les 8287 matches joués en 2016, 173 ont été concernés par des faits de violence ou d'incivilités.

173 matches ont été concernés par des faits de violence ou d'incivilités en 2016 sur la Côte d'Azur.

 

La Côte d'Azur particulièrement touchée


Les joueurs de La Colle-sur-Loup affrontent sur leur terrain le football club de Blausasc. C'est un match de qualification où la victoire est obligatoire.
Cela ressemble à un match de football comme les autres mais sur ce terrain des Alpes-Maritimes, les spectateurs sont derrière des grilles pour prévenir les violences.


Hamza Sarray est parmi les spectateurs. Joueur amateur, il a été suspendu 3 ans pour insultes et agression suite à un différend avec un joueur adverse.
 

"Un joueur m'a mis un coup de tête il m'a ouvert le nez. J'ai vu le sang et j'ai perdu le contrôle", explique Hamza Sarray, joueur amateur.


Comme la plupart des footballeurs amateurs, il juge sa peine trop sévère Une sanction mal comprise donc moins efficace selon les autorités. Alors le district de la Cote d'Azur a mis en place un dispositif unique en France.

Un dispositif unique en France


Des joueurs âgés de 16 à 18 ans rencontrent des gendarmes pour parler de ces faits de violence. Ces jeunes ont tous étés suspendus pour des faits de violence verbale ou physique. Lors d'une confrontation, les forces de de l'ordre leur expliquent les conséquences pénale de leurs actes. 
 

"Les menaces de mort réitérées par exemple peuvent très bien vous conduire vers le tribunal correctionnel", expliquent les gendarmes aux jeunes footballeurs.


De plus, la justice considère ces faits comme aggravés lorsqu'ils se déroulent dans le domaine sportif.

La fédération des Alpes-Maritimes espère faire baisser ces actes pour effacer ce record d'incivilités et au moins se rapprocher de la moyenne nationale.
 

Auteurs: Denise Delahaye et Jean-Bernard Vitiello




 

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