Si Pierre Laffite a voulu faire du plateau de Valbonne une technopole, c'est bien pour que la France prenne une position de force dans l'innovation. Sur le campus SophiaTech, les grands groupes et les start-ups cohabitent pour innover toujours plus.
Le modèle de la technopole de Sophia Antipolis vise à faire cohabiter plusieurs entités bien différentes. Des organismes de formation, comme le Centre international de Valbonne et l'Université de Nice-Sophia Antipolis, mais aussi des organismes de recherche et des start-ups.
L'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) est implanté à Sophia Antipolis, où il mène des expériences sur les réseaux de téléphonie mobile 4G et 5G. Au-delà de ces expériences, l'organisme de recherche bénéficie d'un réseau public avec l'Université et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), mais également privé avec des start-ups comme Key Infuser.
L'entreprise, composée de cinq salariés, travaille sur des solutions alliant robotique et smartphones. "On est vraiment à un endroit d'innovation, on a ces acteurs de l'innovation qui sont présents et c'est très intéressant d'être à cet emplacement pour ça", confie Domitille Esnard-Domerego, co-fondatrice de la start-up. C'est donc tout un écosystème d'innovation qui a été créé ici il y a cinquante ans, qui continue de se développer avec l'arrivée de nouvelles entités sur le site.