Il s'est arrêté un an, mais il a repris l'entraînement. En ligne de mire, les Mondiaux de Montréal du 2 au 8 octobre prochain.
Les images avaient fait le tour du monde. Le 6 août 2016, Samir Aït-Saïd se blesse à la jambe lors de l'épreuve du saut des Jeux Olympiques de Rio. Diagnostic : une double fracture tibia péroné. Il sera opéré le lendemain au Brésil.
Rencontre avec l'Antibois :
Samir Aït-Saïd a 27 ans, encore une belle carrière devant lui. Et il a repris l'entraînement depuis un mois et demi, et bientôt la compétition.
Le gymnaste tricolore est en effet sélectionné pour les Internationaux de France les 16 et 17 septembre prochains, et il a participé au dernier test de sélection de l'équipe de France de gymnastique masculine pour les Mondiaux de Montréal, du 2 au 8 octobre, où ils seront six à concourir.
Les réseaux sociaux saluent ce retour.
"La plus grande victoire. C'est la victoire sur soi" Bon retour @samiraitsaid1 la volonté, la force : la marque des champions @ffgymnastique pic.twitter.com/DgYvq2Hd8o
— Frederic Pilaud (@frederic_pilaud) 17 août 2017
Bravo @samiraitsaid1 pour cette sélection !! La motivation du champion et le travail paient !
— Fanny (@fanny_fifi) 16 août 2017
Il veut tourner la page de Rio
Sa blessure semble complètement derrière lui. La cicatrice qui lui barre la jambe en est le dernier souvenir. Samir Aït Saïd ne veut plus être le "gymnaste qui s'est blessé à Rio".
Il a dû, en parallèle des exercices de rééducation à l'Insep, travailler pour passer son diplôme de kiné.
Le diplôme en poche, le gymnaste est maintenant concentré sur un seul objectif, être le meilleur.
Pour cela il a quitté l'Insep, où il s'entraînait depuis presque 10 ans, pour retrouver son club d'Antibes.
J'ai une vie qui est complètement différente. J'ai un entraîneur avec qui je m'entends super bien, j'ai un groupe de folie, avec Loris Frasca, Guillaume Augugliaro. On est vraiment un groupe de potes, on se tire tous vers le haut, et c'est ce que je recherchais.
Le Français est déjà prêt. Lui qui avait pris plusieurs kilos lors de sa rééducation, est maintenant très affuté. Physiquement ? Il est prêt. Mentalement ? Il n'a jamais cessé de l'être. "J'ai trop besoin de compétitions, je suis fait pour ça", dit-il.