La comédienne antiboise Line Ancel est à l'affiche du blockbuster américain : Gladiator II, qui vient de sortir au cinéma. Elle joue la concubine d'un empereur.
De la Côte d'Azur aux plateaux hollywoodiens, il n'y a qu'un pas... Ce pas, la comédienne Line Ancel qui a étudié au conservatoire d'Antibes, l'a bien franchi.
La jeune femme est à l'affiche d'une superproduction américaine, Gladiator II réalisé par Ridley Scott, sortie sur les écrans ce mercredi 13 novembre.
L'aventure hollywoodienne
Pour Line Ancel, le rêve américain commence par un casting à Paris, il y a de nombreux mois, après avoir postulé une petite annonce. On lui demande de se présenter en anglais et de jouer le rôle d'une libertine. Elle raconte au micro de France 3 Côte d'Azur : "j'ai demandé de la musique et j'ai improvisé. J’imaginais que j'étais à une grande fête avec beaucoup de gens et je courais en riant".
Sa prestation séduit, quelques mois plus tard, elle apprend qu'elle est retenue. Direction Malte pour le tournage de ce blockbuster. Sur place, seulement, elle réalise ce qui lui arrive, "quand je suis arrivée sur le set avec le décor du Colisée, du Palais, j’ai eu le souffle coupé".
Elle y joue le rôle d'une concubine de l'empereur Geta, interprété par l'acteur britannique Joseph Quinn.
Le premier jour avant Gladiator je n’ai pas dormi. Je me souviens que j’avais envie de pleurer de joie et en même temps je ressentais de la pression.
Line Ancelcomédienne
Elle a ainsi partagé l'affiche avec de grands noms comme Paul Mescal, Denzel Washington, Connie Nielsen et d'autres. Elle se souvient de la caravane qu'elle a occupée le temps de sa participation au tournage : "on se faisait maquiller et coiffer dedans, c’était une grande caravane". Elle a appris le jour J, qui allait être son partenaire : "J'adore Joseph Quinn, je suis fan de cet acteur. C'était un honneur de jouer avec lui", déclare-t-elle.
Des scènes qu’elle aura tournées, Ridley Scott ne gardera que quatre minutes : " il n’y a pas tout ce que j’ai fait au tournage, mais on me voit bien et on me reconnaît, et ça fait quelque chose d’être créditée au générique".
Théâtre ou cinéma, la même exigence
Aujourd'hui, elle est convaincue que le rêve américain va se poursuivre, même si elle veut continuer aussi le théâtre. Elle joue d'ailleurs Le petit chose, d'Alphonse Daudet au théâtre Anthéa à Antibes jusqu’au 16 novembre.
Devant des scolaires, elle partage la scène avec la troupe de Saint-Paul de Vence les Collectionneurs.
Pour elle la technique et le jeu au cinéma et au théâtre sont très différents, mais elle garde "le même sérieux, la même exigeante, la même pression et le même trac avant de rentrer sur scène ou avant de jouer."