Jean Leonetti réagit aux conclusions de la conférence citoyenne sur la fin de vie

Le député maire d'Antibes, auteur de la loi sur la fin de vie qui porte son nom, adoptée en 2005, se félicite que le panel citoyen mette en évidence que sa loi est peu connue et mal expliquée. Il regrette qu'aucun plan de soin palliatifs n'ait pris la suite de celui qui a pris fin en 2012. 

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La conférence citoyenne a été mise en place par le comité consultatif national d'éthique (CCNE), à la demande du président de la République. 
Un panel de citoyen a été amené à réfléchir sur la fin de vie, et s'est penché sur l'euthanasie et le suicide assisté. 

L'euthanasie

Le rapport  écarte l'autorisation d'euthanasie, mais se déclare favorable à une exception d'euthanasie envisageable dans "des cas particuliers ne pouvant entrer dans le cadre du suicide assisté", comme lorsque le consentement direct du patient ne peut pas être recueilli.
Jean Leonetti rappelle que: 

"La loi actuelle permet déjà dans ces cas l’interruption des traitements de survie, associée à une sédation terminale, évitant ainsi l’acharnement thérapeutique dans une procédure très encadrée".


Mais il regrette, comme le conclut la commission,  l'extrême insuffisance de la formation médicale et des infrastructures en matière. Il préconise, lors d'une interview sur LCI, le développement massif de l'accès aux soins palliatifs.  Il faut un effort de pédagogie pour

"développer une "culture palliative, qui fait primer la qualité de la fin de vie qur la quantité de fin de vie"

Le suicide assisté

Jean Léonetti explique qu"on a le droit de mettre fin à sa vie, mais (que) la vraie liberté, c'est de pouvoir changer d'avis". 
Jean LEONETTI conteste que dans le cadre où le suicide assisté est préconisé, l’assistance médicale soit nécessaire, car elle se limite à la prescription d’un produit létal.

Jean Leonetti s'interroge: 


Qui peut bénéficier de ce "droit à la mort": les personnes en phase terminale? Les personnes handicapées? Ou plus largement les personnes jugeant que leur souffrance physique ou morale n’est pas supportable ?"


Il ajoute que la possibilité d’un «droit à la mort constitue une rupture de solidarité d’une société vis-à-vis des plus faibles, alors que le suicide est un «droit liberté», il ne peut devenir un «droit créance» sans remettre en cause les droits fondamentaux".





L'euthanasie en Europe: 

 

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