Une vaste restructuration est prévue sur le site avec au moins 300 suppressions de postes et un reclassement d'une centaine de salariés dans un nouveau centre en Suisse. Une pétition est en ligne pour la sauvegarde "du plus grand centre de recherche et développement dans la dermatologie au monde".
Ce jeudi encore, les 550 salariés de Galderma se sont rassemblés à l'extérieur du site de Sophia-Antipolis pour faire le point sur la restructuration de leur entreprise. La direction a reporté une réunion d'information qui prévue en débu de semaine, aura lieu le 27 octobre prochain. Mais le combat du maintien du site sur la Côte d'Azur se fait aussi les réseaux sociaux.
Une pétition en ligne
6.849 personnes ont déjà signé la pétition en ligne sur le site change.org.
Alors que la direction de Galderma, le groupe Neslé, a annoncé un plan de restructuration massif en septembre dernier sur le site de Sophia-Antipolis, la mobilisation s'organise pour demander le maintien du centre de recherche et de développement, implanté sur la Côte d'Azur depuis 1981.
6.849 personnes ont signé à ce jour une pétition adressée au président de la république Emmanuel Macron.
Dans le corps du texte, il est rappelé que sur le site de Sophia-Antipolis, 18 filières métiers sont impactées. Les signataires demandent que le groupe Neslé qui voilà 3 ans, a racheté Galderma au groupe L'Oréal assume ses responsabilités et mette en place des mesures à la hauteur de ses moyens. Ils rappellent que le contribuable français et l’Etat français sont aussi lésés : des centaines de millions d’euros ont été perçus en qualité de Crédit Impôt Recherche par la filiale Nestlé Skin Health.
Un nouveau centre de recherche en Suisse
Le centre de recherche qui succédera au laboratoire de dermatologie Galderma de Sophia Antipolis, amené à disparaître avec ses 550 emplois, devrait être implanté en Suisse dans le canton de Vaud, où se trouvent les hôpitaux de Genève et Lausanne, et où Neslé a son siège.
De nombreuses suppressions de postes
Le groupe, qui négocie un plan de départs volontaires dont il estime qu'il pourrait s'adresser à 300 personnes. Il espère aussi reclasser 100 salariés sur les 550 dans le nouveau centre en Suisse.
La CFDT, majoritaire dans cette entreprise, affirme quant à elle négocier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour les 550 salariés.
Une manifestation est prévue au début du mois de novembre après les vacances scolaires.