"Nous continuons d'avancer", a martelé le chef de l'État, sans dévier de sa stratégie sur cette réforme très contestée des retraites. La contestation aussi. Mais jusqu'où peut-elle aller ? On en débat dans Dimanche en politique sur France 3 Côte d'Azur.
Cette semaine, dans Dimanche en politique en Côte d'Azur, on s’interroge sur l’après 49.3.
À suivre en direct ce dimanche à 11h30 ou en replay sur la page de l'émission.
Lundi soir, le gouvernement a sauvé sa peau à 9 voix près, la réforme des retraites est adoptée, mais elle est loin d’être acceptée.
Manifestations spontanées, permanences de députés vandalisées, blocages : à quoi doit-on s’attendre dans notre région, dans les prochaines semaines voire les prochains mois ?
Ce jeudi 23 mars à Nice, le décompte des syndicats indiquait 40 000 personnes dans la rue contre 5 200 pour la préfecture.
C'est ma première manifestation. Il n'est jamais trop tard pour dire non. Je manifeste pour mes enfants et petits-enfants. Ce qui m'a poussé à venir c'est l'attitude de Macron qui n'écoute pas
Jean-Jacques Novellas, 73 ans, ancien cadre de l'industrie, NiceAFP
Emmanuel Macron ne change pas de cap. Au lendemain de cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, "le pays ne peut pas être à l'arrêt", a assuré le chef de l'Etat, ce vendredi 24 mars, en marge d'un sommet européen à Bruxelles.
"Nous continuons d'avancer", a-t-il martelé, sans dévier de sa stratégie sur cette réforme très contestée.
Référendum d’initiative partagée, recours devant le conseil constitutionnel : de quels outils disposent désormais les opposants à cette réforme pour continuer le combat politique ?
On en débat ce dimanche à 11h30 sur France 3 Côte d’azur
Les invités :
- Gérard Ré, secrétaire général CGT Alpes-Maritimes
- Marine Vengeon, membre de la France Insoumise
- Rayann Mouslim, secrétaire général de Renaissance Var
- Anthony Hussenot, sociologue, auteur de «Pourquoi travailler ? Place et rôle du travail dans un monde en mutation» aux éditions EMS.
Le Conseil constitutionnel doit encore se prononcer sur la validité du texte. Il va par ailleurs examiner la recevabilité d'une demande de référendum d'initiative partagée, un mécanisme associant élus et citoyens initié par la gauche pour contester le projet du gouvernement.