Ils ont prévu de manifester cet après-midi dans Paris. Ce matin, une délégation était au Sénat pendant une question orale au gouvernement de la sénatrice des Alpes-Maritimes Dominique Estrosi-Sassone.
Dans les Alpes-Maritimes, les salariés du site de Galderma, filiale du groupe Neslé, continuent la bataille et c'est à Paris qu'ils ont décidé ce mardi de faire entendre leur voix.
L'équipe #Galderma au complet avec @CfdtBerger #R&D #nonauxlicenciements pic.twitter.com/tysvk4IDLb
— FCE-CFDT (@FCE_CFDT) 16 janvier 2018
Depuis l'annonce en septembre dernier de la fermeture du centre de recherche et de développement de ce laboratoire dermatologique, présent dans les Alpes-Maritimes depuis 36 ans, les 550 salariés se battent main dans la main avec les élus du département des Alpes-Maritimes : un nouveau centre de recherche et de développement sera créé en Suisse, mais il ne concerne qu'une centaine d'emplois.
Ce mardi, une délégation était au Sénat.
La sénatrice Dominique Estrosi-Sassone a posé une question orale au gouvernement concernant l'avenir du site, les éventuels repreneurs, et les conséquences sur l'emploi de cette décision de Neslé.
Le plan négocié entre la direction et le comité d'entreprise n'apporte pas de solution satisfaisante, tant sur le plan des indemnités, de la formation professionnelle en vue d'une reconversion ou de la prise en charge des situations individuelles
rappelle la sénatrice.
Olivier Dussopt, secrétaire d'état auprès du ministre de l'action et des comptes publics, a rappelé que Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d'entreprises, a reçu la direction de Neslé France la semaine dernière pour rappeler combien le gouvernement est attaché à la recherche d'un entrepreneur. Jean-Pierre Floris sera en déplacement dans les Alpes-Maritimes le 7 février pour expliquer au salariés l'évolution du dossier.