En 1977, la technopole de Sophia Antipolis avait pris un engagement environnemental : garantir deux tiers d'espaces verts sur ce site de compétitivité. Le cinquantenaire du pôle est une occasion de faire le point sur cet objectif.
Deux tiers d'espaces verts dans la technopole, c'est ce qu'avait promis la technopole en signant une charte en 1977. Avec l'expansion constante du site, on est aujourd'hui à environ 50% d'espaces forestiers. Mais cette situation est fragile, le "poumon vert" du littoral azuréen pourrait être menacé par l'expansion continue de la technopole.
Pour l'ONF (Office national des forêts), la construction de nouveaux bâtiments devrait contribuer au recul de la forêt, et à la complication de l'écoulement des eaux. "On pourrait avoir des inondations comme à Biot en 2015 par exemple", confie Alex Greulich, un technicien forestier de l'ONF.
Le manque de place sur le littoral inquiète également les associations de protection de l'environnement, qui craignent que la charte de 1977 ne soit plus respectée.
La technopole de Sophia Antipolis continue néanmoins d'évoluer, en accueillant notamment des entreprise de l'industrie verte, ce qui peut redonner espoir à certaines associations.