Le Royal Sea Pearl, voilier de 6 mètres, est couché sur une plage au Cap d’Antibes dans la baie des milliardaires, depuis le 15 avril dernier. Entre l'immobilisme du propriétaire et la colère des touristes, la mairie a décidé d’agir.
"On ne voit plus que la pollution au milieu" s'indigne un touriste. C’est une crique de rêve, nichée dans la baie des milliardaires, le voilier de 6 mètres fait de l’ombre aux eaux cristallines de cette plage touristique au Cap d’Antibes. Échouée au bord de la mer depuis quatre mois, cette épave vient entacher la réputation d’un des joyaux de la Côte d’Azur en plein été.
L’indignation des touristes
Au départ, cela a même été plutôt bien reçu par les visiteurs qui ont pu prendre des photos et voir de plus près un voilier. Mais ça a été de courte durée.
L’attraction ne dure que cinq minutes, après on ne voit plus que la pollution au milieu.
Un touriste
Là, ça commence à être tagué. En plus, ce n'est pas hyper visuel, quand il venait de se faire échouer, c’était impressionnant de voir un bateau échoué, maintenant, c’est moins sympa.
Une touristeFrance 3 Côte d'Azur
/regions/2024/08/08/58022a8a-9763-450e-8129-abf046305248-66b49a3fddfc2766872798.jpeg)
Pourquoi le bateau est-il encore là ?
Le propriétaire du Royal Sea Pearl, connu de tous, ne s'est pas manifesté jusqu'alors pour assurer le renflouage de son bateau. Les frais sont estimés à près de 10 000 euros, dont uniquement la moitié prise en charge par l’assureur. Face à son immobilisme, les autorités ont décidé d’agir, la préfecture l’a mise en demeure de retirer son voilier de la plage.
À la fin du mois d'août, si le propriétaire n’a pas exécuté cette mise en demeure, ce qui semble probable, il sera procédé à la déchéance de propriété de ce navire.
Préfecture des Alpes-Maritimes
La Ville d’Antibes regrette que la procédure accélérée qu’elle a réclamée n'ait pas été enclenchée par la préfecture, mais elle pourra alors prendre en charge l’évacuation de l’épave puis se retourner contre son ancien propriétaire.
