Le Dijonnais Guillaume Charbonneau, un traileur de 47 ans, participe au marathon Nice-Cannes ce dimanche après avoir traversé la France en courant. Du Finistère à la Côte d'Azur, il raconte sa folle aventure et pourquoi il a décidé de faire la "diagonale du fou".
Le marathon Nice-Cannes, c'est pour lui une promenade de santé ! Guillaume Charbonneau, un traileur de 47 ans, a pris le départ de la course ce dimanche. Ce sera, pour ce Dijonnais, la fin d'un périple de 1500 km à travers la France, du Finistère à la Côte d'Azur. Une "diagonale du fou".
35 marathons
En 3 semaines, il a réalise l'équivalent de 35 marathons ! Pas de cause particulière à défendre : le coureur amateur s'est lancé un défi personnel qui s'achève ce week-end à Menton. Avant d'avaler les derniers kilomètres, il fallait bien un p'tit défi de plus... Ce sera donc le fameux marathon Nice-Cannes.
En bonne voie
Au départ de Nice, il porte le dossard 308. Un numéro qui devrait continuer à lui porter chance. Notre équipe l'a rencontré à la veille du marathon, il n'affiche pas encore tout à fait les 1500 kilomètres prévus, mais il est en bonne voie ! "J'ai vu que la fin de ma diagonale coïncidait avec le marathon, je ne pouvais pas rater ça !", précise le coureur amateur au micro de Denise Delahaye :Dans la pampa tout seul
Il précise que ce marathon sera une course bien différente de celle qu'il a réalisée jusqu'ici : "Demain je ne courrai pas vite parce que mon corps n’est pas apte à courir vite même si le mental veut aller vite le corps ne suivra pas, le coffre ne suivra pas. Je l’ai éduqué depuis deux mois à courir lentement et longtemps... J’ai fait 1450 km parfois dans la pampa tout seul à communiquer avec les vaches, donc là, ça va me faire plaisir de faire un grand bain de foule même dans l’anonymat !"
J’ai fait 1450 km parfois dans la pampa tout seul à communiquer avec les vaches, donc là, ça va me faire plaisir de faire un grand bain de foule même dans l’anonymat !
Voyage en famille en Asie
D'après Le Parisien, qui s'est entretenu avec Guillaume Charbonneau avant son départ, l'idée de cet éducateur physique est venue au retour d'un voyage en famille en Asie : "Je me suis réveillé avec une idée folle, confie-t-il au quotidien. Il me fallait du temps, j'en avais. Il me fallait du sens, je l'ai trouvé. Ce n'est pas une course mais une étape dans ma reconversion. Le genre de défi que l'on planifie sur plusieurs années, je me suis donné 50 jours…"