Cela n'a en revanche pas suffi à empêcher les examens de se tenir. Selon la proviseure, plus de la moitié des élèves étaient présents pour composer.
Plus tôt dans la semaine, des actions similaires avaient également eu lieu dans d'autres établissements des Alpes-Maritimes. Mercredi 29 janvier, des lycéens et une poignée de professeurs du lycée Tocqueville, à Grasse, ont retardé les épreuves d'anglais de trente minutes.
Avant cela, c'est le lycée Auguste Renoir, de Cagnes-sur-Mer, qui avait initié le mouvement, dès le lundi 27 janvier. Les lycéens de première devaient plancher sur l'espagnol, l'anglais et l'histoire, mais suite au blocus, les épreuves avaient été annulées.
Mardi 28, les élèves, rejoints par certains enseignants, étaient bien décidés à empêcher la tenue d'un examen de mathématiques, prévu à 9 heures pour trois classes de 1ère de STMG. Seuls 12 élèves, selon le proviseur, ont pu participer à l'épreuve, 5 d'après les lycéens.
Zéro pour les bloqueurs?
Après ces différents blocages, le rectorat de l'Académie de Nice a tenu à communiquer sur la situation à laquelle s'exposent les élèves n'ayant pas participé aux épreuves."Si l’élève ne se présente pas à une épreuve car il en a été empêché, il devra en référer au chef d’établissement qui étudiera les situations au cas par casé", a-t-il fait savoir.
En revanche, ceux ayant présenté un "refus manifeste", l'académie cite l'article 12 de l'arrêté du 16 juillet 2018, établissant que "lorsque l’absence ne relève pas d’un cas de force majeure dûment constaté, la note zéro est attribuée au candidat pour chaque épreuve non subie".
Reste à savoir comment le discernement entre les empêcheurs et les empêchés sera fait.
Toutefois, celles et ceux qui n'ont pas pu se présenter aux épreuves pour des raisons médicales, pourront repasser les épreuves à une date ultérieure, à condition de fournir un certificat médical.