Un jeune homme de 17 ans a été mis en examen par un juge des enfants du tribunal judiciaire de Grasse. Il avait forcé ce dimanche un contrôle routier organisé dans le cadre des mesures prises pour le confinement de la population. Il a été laissé en liberté sans contrôle judiciaire.
Un Niçois de 17 ans, demeurant à Cagnes-sur-Mer, a été mis en examen ce mercredi en fin de journée pour conduite sans permis et refus d'obtempérer. Il a par ailleurs écopé d'une contravention pour non présentation de son attestation de déplacement.
Ce dimanche à Cagnes-sur-Mer, un policier ouvre le feu ce dimanche sur une voiture qui force un contrôle à Cagnes-sur-Mer. Le conducteur, un mineur sans permis, se rend au commissariat Auvare deux jours plus tard, il est alors placé en garde à vue.
Une enquête est en cours sur les conditions d'usage de son arme par le fonctionnaire de police.
"Il a eu peur, il a voulu partir" selon son père
"Il a eu peur, il a voulu partir, mais il n'a foncé sur personne" confie son père, joint par France 3 Côte d'Azur. "Il m'a dit qu'il était passé à 3 mètres du policier, qui a eu le temps de se coucher parterre avant de tirer".Le jeune homme, âgé de 16 ans, avait conduit sa petite amie à son travail. C'est sur le chemin du retour qu'il a été contrôlé. "Il s'est arrêté mais n'avait pas de papiers, pas de permis, un policier a dit 'arrête-le', c'est là qu'il a pris peur et qu'il a démarré".
Mineur sans permis
Les faits se sont produits vers 9h30 sur l'avenue de Nice, à l'angle de l'allée des bouleaux. "Le conducteur s'est arrêté, a eu un bref échange avec un policier avant de démarrer subitement en se dirigeant vers un fonctionnaire de police, selon un témoin et la victime elle-même", précise le parquet. "Selon le témoin, le policier risquait sa vie".
"Il s'agit d'un mineur sans permis, connu pour de la délinquance de droit commun" précise à France 3 Côte d'Azur le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. "Il a effectué une grosse marche arrière mettant en danger les fonctionnaires. La voiture a été retrouvée plus tard avec un pneu crevé. A ce stade on ne sait pas si la crevaison a été causée par un tir de la police".