Urticante, allergène, la chenille processionnaire est une hantise pour beaucoup de villes. Cagnes-sur-Mer a investi 22 000 euros, dont la moitié dans des modes de traitement innovants, pour éradiquer ces nuisibles.
Eradiquer la chenille processionnaire... par des tirs de paintball. L'idée peut sembler originale, pourtant elle est est plutôt judicieuse. Les billes ne comprennent pas de peinture mais un mélange d'eau, de cire et de phéromones.
Selon Julie Barnier, responsable adjointe aux espaces verts à la Ville de Cagnes-sur-Mer, ce liquide permet de saturer l'environnement en phéromones, pour provoquer une confusion sexuelle et limiter la reproduction du processionnaire du pin.
Le produit doit rester efficace pendant les quatre mois de ponte de l'insecte : le but est ainsi de réduire le nombre de naissances de chenilles à l'automne. Les larves ont par ailleurs besoin de soleil pour se développer.
22 000 euros investis à Cagnes-sur-Mer
Urticante et allergène, la chenille processionnaire est une vraie plaie pour les villes. Cagnes-sur-Mer a investi 22 000 euros pour l'éradiquer, dont la moitié dans des modes de traitement innovants. Parmi eux, il existe aussi un sac qui piège et capture les chenilles à leur descente de l'arbre.