Présidentielle 2022. Ce qu'il faut retenir du meeting de Valérie Pécresse au Cannet dans les Alpes-Maritimes

Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle tenait ce vendredi soir au Cannet dans les Alpes-Maritimes son 2e grand meeting de campagne après le faux départ du Zenith de Paris. Retour sur les temps forts.

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Valérie Pécresse était de nouveau en visite dans les Alpes-Maritimes ce vendredi 18 févier.

Sur les terres d’Eric Ciotti, elle avait convié salle de La Palestre au Cannet, les élus Les Républicains azuréens comme le maire de Cannes David Lisnard, président de l’Association des Maires de France .

Après une semaine difficile, la candidate de droite est repassée à l'offensive.

"Je suis femme libre et indomptable, je sera sereine dans la tempête, je garderai le cap jusqu'à l'Elysée", a lancé Valérie Pécresse sous les applaudissements de 2.000 spectateurs.

"Les amis, vous êtes prêts à traverser les tempêtes avec moi ? Vous êtes prêts pour la victoire ? Moi je le suis, alors suivez-moi !" a-t-elle lancé à la salle, suscitant des "oui" massifs.

Pilonné la macronie

Dans ce discours, la candidate en perte de vitesse dans les sondages a pilonné la macronie, déplorant d'être "la cible de toutes les attaques depuis janvier".

"C'est le bal des hypocrites" avec "un jeu totalement malsain de LREM pour faire monter les extrêmes" et assurer la réélection d'Emmanuel Macron, a-t-elle lancé. 

Emmanuel Macron va présenter sa candidature, il ferait mieux de présenter ses excuses,

Valérie Pécresse.

Et de vilipender le bilan d'un "président zig-zag": "Berézina migratoire", "école à bout de souffle", justice "noyée et abandonnée".."Cinq ans c'était trop, dix ans ce sera trop tard", a-t-elle cinglé.

"Aujourd'hui on tourne la page, je veux que mon projet se fasse connaitre", a insisté Valérie Pécresse.

Par contraste, elle a défendu son projet de "nouvelle France" pour l'après-Covid, où "il va falloir tout réparer, tout reconstruire".
"Je veux faire connaître mon projet, je ne veux pas qu'on le déforme, qu'il se réduise à une seule de ses parties, c'est un vrai projet d'alternance à Emmanuel Macron", avait-elle assuré dans l'après-midi lors d'un point presse, en assurant :

"je trace ma route".

Pas d'allusion dans ce discours au "grand remplacement" qui avait créé une polémique après le Zenith, la candidate assurant: "quelle que soit son origine, sa couleur de peau, son identité, je serai la présidente de la réconciliation nationale, de tous les Français".

La candidate Les Républicains est toutefois sortie du régalien pour développer d'autres axes de son projet, notamment sur la "nation éducative" et le "retour aux fondamentaux" à l'école qu'elle promet, et sur "une écologie qui ne soit pas une punition".

Parfois accusée de ne pas suffisamment soigner Nicolas Sarkozy qui, pour l'heure ne lui a pas apporté son soutien officiel, elle a rendu un hommage appuyé à l'ancien chef de l'Etat.
Elle a aussi promis de "réhabiliter le référendum", notamment sur l'immigration et la sécurité, et de relancer le referendum d'initiative populaire.

Avec AFP

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