La production de mimosa pénalisée par le vent sur la Côte d'Azur

Le mois de janvier a marqué un coup d'arrêt dans la production d'une fleur qui déteste les bourrasques.

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De mémoire de mimosiste, on a rarement vu une saison pareille. Les petites fleurs jaunes, qui font la beauté des collines des Alpes-Maritimes dès le mois de janvier et parfois jusqu'au mois d'avril souffrent.



D'abord, il y a eu au début de l'année le tempête Eleanor, puis une succession de jours particulièrement venteux. Résultat :  beaucoup de des branches cassées, quelques arbres déracinés et des fleurs qui s'assèchent.


Certains exploitants déplorent une baisse de la production de 40 %.
Une fois les branches ramassées, elles sont traitées dans une "ferme du mimosa" que l'on appelle une forcerie.
Les tiges sont  triées, puis  placées à une températures de 23 degrés, dans une pièce, avec un taux d'humidité de 90%. Après 48 heures au plus, les bouquets sont faits !

Le mimosa, un atout touristique


Le mimosa, c'est une route de 130 kilomètres en 8 étapes qui parcourt le Var et les Alpes-Maritimes !  De nombreuses communes organisent des fêtes où la fleur est mise en valeur.

 

L'histoire du mimosa sur la Côte d'Azur :
Difficile aujourd'hui d'imager la Côte d'Azur sans son mimosa. Il n'y a pourtant qu'un siècle et demi que ces arbres aux fleurs d'un jaune d'or sont arrivés sur nos côtes. Importés d’Australie par des botanistes britanniques au début du XIXème siècle, ce n’est que dans les années 1850 qu’ils gagnèrent leurs premières lettres de noblesse, en illuminant les somptueux jardins niçois de riches Anglais.

Dès 1880, on plante du mimosa dans la Croix des Gardes, à Cannes, dans les propriétés des grands hôtes hivernaux, comme le Duc de Vallombrosa, le Marquis de Morès ou Lord Brougha. Son destin devint alors inséparable de celui de la Côte d’Azur, à laquelle il s’acclimata spontanément à la faveur d'un bon ensoleillement et d'un sol silicieux.
La Société d’Horticulture et d’Acclimatation contribua largement à sa promotion. Les mimosistes se sont multipliés dans la région, à Mandelieu, Pégomas, Tanneron ou La Roquette. Les marchés se développèrent et des wagons entiers de mimosa quittaient tous les jours la gare de La Napoule pour le nord de la France et pour l’étranger, et le mimosa contribua très largement au développement de l’industrie cosmétique à Grasse.

En 1931, on organisa à Mandelieu-La Napoule la première Fête du mimosa. Elle est aujourd'hui devenue un des événements touristiques majeurs de la Côte d'Azur en hiver, attirant chaque année quelque 60 000 spectateurs.
Dans les Alpes-Maritimes et le Var, chaque année, on produit 18 millions de tiges de mimosa
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