Centenaire et autonome, cette non-voyante vit chez elle à Mandelieu

Miou Petitcollin a 100 ans depuis le mois d'août et pourtant la vie ne l'a pas épargnée. Elle a perdu la vue très jeune mais cette centenaire passionnée de littérature est déconcertante d'énergie.

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"Ok Google, bonjour", Miou Petitcollin s'adresse à son enceinte connectée à Internet avec une extrême facilité. Elle se sert comme tout le monde de son assistant vocal. 

"Quand je lis quelque chose (en braille) et qu'il y a un mot qui me contrarie, je demande l'explication". La centenaire a perdu la vue à l'âge de 34 ans, elle n'a jamais cessé d'aimer la littérature. En livre audio ou en lecture tactile, elle découvre de nombreux ouvrages. 

Cette ancienne sage-femme a eu ses trois enfants avant de devenir non-voyante. Elle a gravé leurs visages dans sa mémoire, puis a continué de les élever. "On arrive à s'adapter surtout il faut toujours penser à tout, à ce que les enfants partent très propres à l'école. Il faut vivre comme une femme normale, sans s'occuper de son handicap". 
 


Une femme autonome


Non-voyante, centenaire et autonome, Miou Petitcollin fait toujours sa lessive et sa vaisselle, elle cuisine aussi. C'est en août dernier qu'elle a "pris un zéro de plus" comme elle dit mais elle a su surmonter les épreuves. 

Une de ses filles habite sur le même palier. À 70 ans, Elisabeth Petitcollin conduit sa mère au cours de théâtre, elle nous confie qu'elle va parfaitement bien et que malgré son âge, elle a appris à se relever de tout : "Elle a bien réagi au décès de mon père, malheureusement. Franchement, elle est époustouflante, je suis la première surprise".

Miou Petitcollin s'apprête à réciter 12 strophes d'un poème galant. "Tu as besoin que je te souffle ? " demande Elisabeth à sa mère lors du cours, "non" répond sa mère avec le sourire.

Sans hésitation, elle enchaîne sans se tromper un poème de douze strophes et termine sous les applaudissements. Fin novembre, elle montera même sur scène.
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