Depuis un mois, le soleil brille et les Alpes-Maritimes enregistrent une absence quasi totale de précipitations. Du coup, le risque incendie est majeur, et il est interdit de brûler les végétaux jusqu'au 20 février au moins.
Des températures largement au-dessus des normales saisonnières, des épisodes de vent violent, un manteau neigeux très limité en montagne et pas de pluie : les conditions sont propices aux feux de forêt, fréquents pendant l'hiver.
Au regard de ces conditions climatiques exceptionnelles dans les Alpes-Maritimes à cette période de l'année, le préfet du département a décidé de prendre un arrêté : les autorisations de brûlage dérogatoires des particuliers et professionnels sont caduques jusqu'au 20 février prochain.
Cette interdiction sera prolongée si nécessaire.
Tous les brûlages de végétaux sont interdits sur l'ensemble du territoire des Alpes-Maritimes... Les brûlages dirigés réalisés par les seuls services compétents de l'Etat, des collectivités territoriales, des services incendie et secours et de l'ONF restent autorisés au cours de la période rouge mobile hors épisode de pollution de l'air sur la zone considérée.
Arrêté du préfet des Alpes-Maritimes
Il est précisé que l'utilisation d'engins équipés de gyrobroyeur, débroussailleuse ou tronçonneuse, ainsi que des appareils et matériels nécessaires aux travaux sur métaux pour la découpe, la soudure et l'abrasion reste autorisée pendant cette période pour le personnel autorisé.
Pollution de l'air et risque d'amende
Au-delà du risque incendie qui reste très élevé, ce type de pratique est très polluant. Raison de plus pour respecter l'arrêté préfectoral.
Enfin, rappelons qu'en cas de constat d'infraction et notamment de brûlage de déchets verts, totalement interdit toute l'année, l'amende s'élève à 450 euros.