Le taux d'incidence est de 255 dans les Alpes-Maritimes, bien au-dessus du seuil d'alerte fixé à 200 par le président de la République. Pourtant, rien ne devrait changer dans le département.
Le taux d'incidence dans les Alpes-Maritimes (c'est-à-dire le nombre de cas de Covid-19 pour 100.000 habitants) a dépassé la barre des 200, s'établissant à 255, depuis ce vendredi 23 juillet, selon le site Santé Publique France. Le préfet des Alpes-Maritimes va-t-il prendre des mesures pour tenter de freiner la progression du nombre de cas de Covid-19 dans le département ? Selon Nice-Matin, qui a contacté le préfet, c'est non. "La campagne de vaccination se poursuit à un rythme soutenu et les capacités hospitalières ne sont pas menacées", a-t-il expliqué au quotidien.
Dans les hôpitaux des Alpes-Martimes, pour l'instant, la situation est en effet sous contrôle. Au 22 juillet, la tension hospitalière n'est que de 11% et seulement 10 personnes sont en réanimation pour Covid-19. Enfin, pratiquement 60% des habitants du département ont reçu au moins une dose de vaccin.
Pourtant, la question se pose particulièrement car le chef de l'Etat, Emmanuel Macron avait déclaré le 12 juillet, dans son allocution télévisée, que : "dans les départements qui dépasseraient un taux d'incidence de 200 et verraient leurs hospitalisations augmenter, des mesures de freinage pourront être prises par le préfet". En France métropolitaine, seuls les Pyrénées-Orientales (449), la Haute-Corse (386) et l'Hérault (273) ont un taux d'incidence supérieur à celui des Alpes-Maritimes.
Dans le Var, le préfet n'a pas attendu qu'un tel seuil soit dépassé pour imposer à nouveau dans 58 communes de son département le port du masque en extérieur, dès vendredi 23 juillet. Dans la Principauté de Monaco, le port du masque est également en vigueur pour toute personne de plus de 5 ans sur l’ensemble du territoire de la Principauté, à l'exception des plages, à compter du samedi 24 juillet.