Lors de la séance de questions au gouvernement de ce mardi 17 septembre, la députée des Alpes-Maritimes Laurence Trastour-Isnart a interpellé les ministres au sujet des féminicides, après le meurtre d'une jeune femme par son compagnon à Cagnes-sur-Mer.
" Salomé, 21 ans, a été battue à mort par son concubin à Cagnes-sur-Mer. C’est le 100 e féminicide depuis le début de l’année. "
C’est ainsi que la députée des Alpes-Maritimes, Laurence Trastour-Isnart débute sa prise de parole à l’Assemblée nationale ce mardi 17 septembre, lors d’une séance de questions au gouvernement.
Il y a plus de deux semaines, le corps d'une jeune femme, tabassée à mort, est retrouvé sous un tas d'ordures à Cagnes-sur-Mer. Son compagnon est mis en examen et incarcéré.
« Depuis l’élection d’Emmanuel Macron il y a 28 mois, plus de 280 femmes sont mortes. Quand allez-vous véritablement agir pour sauver des vies ? » continue la députée de Cagnes-sur-Mer.Quand allez-vous véritablement agir pour sauver des vies ?
Laurence Trastour-Isnart défend la proposition de loi portée par son collègue Aurélien Pradié, visant à agir contre les violences faites aux femmes. Elle évoque notamment la généralisation du bracelet électronique : " le conjoint violent doit être automatiquement et immédiatement éloigné du domicile par une mesure préventive et être surveillé par bracelet électronique ".
La députée des Alpes-Maritimes souhaite aussi supprimer les réductions de peine pour les auteurs de violences conjugales : " de véritables peines à perpétuité doivent être prononcées en cas de féminicide, et pas des peines à perpétuité qui durent 20 ans. "
Le texte sera examiné le 10 octobre. Rappelons qu'en France, chaque année, environ 219 000 femmes adultes sont victimes de violences conjugales.