Hormis la fleur de courgette, dégustée en beignets, toutes sortes de pétales apportent un complément aux saveurs des plats. Les chefs des restaurants le savent bien; il y a 10 ans, ils ont persuadé un maraîcher de produire certaines variétés.
Une couleur, une odeur, et parfois même une saveur; l'exotisme de la sauge ananas, la note sucrée de la pensée, les pistils délicatement corsés des œillets d'Inde. Toutes ces fleurs sont cultivées pour flatter les papilles. Et chacune a son caractère, ses préférences.
Chez Auda, on cultive depuis 40 ans des salades et des herbes aromatiques. Et il y a une dizaine d'années sont venues s'y ajouter des touches de couleurs. Et à l'arrivée, des fleurs dans les assiettes.
Cueillies tôt le matin, capucines et gueules de loup sont conditionnées en barquettes, puis vendues environ 4 € par les grossistes. Elles se retrouvent le même jour dans les cuisines des restaurants azuréens.
Au menu par exemple : des noix de Saint Jacques Rossini relevées à la fleur de bourrache.
A condition de ne pas croquer directement dans un bouquet et de consommer des fleurs non traitées, tournesol, tulipes, soucis, pâquerette ou encore coquelicots peuvent également venir garnir les assiettes.