Au lendemain de l'arrivée de 120 caravanes de gens du voyage à Cabris sur un terrain communal privé, le maire de la commune Pierre Bornet ne décolère pas. il a voulu démissionner de ses fonctions, une démission refusée par la préfecture.
Pierre Bornet, maire de Cabris, attend toujours l’avis de réquisition de la préfecture des Alpes-Maritimes pour un terrain communal privé.
Hier, 120 caravanes, soit 400 personnes sont arrivées d'Antibes d'où elles avaient été refoulées ( après Mandelieu et Cannes la veille) Pour le maire de la commune du moyen pays grassois, Cabris compte 1450 habitants, la loi Besson qui impose une aire d'accueil pour les villes de plus de 5.000 habitants ne s'applique pas et faute de réquisition de l'Etat, l'occupation est donc illégale.
Le maire de Cabris a décidé de démissionner de ses fonctions. Ainsi, accompagné du conseil municipal, il s'est rendu à la sous-préfecture ce mardi soir, mais le préfet a refusé ces démissions.
Sur place, l'eau et les sanitaires ont été apportés par le conseil départemental et la communauté d’agglomération.
Mais à Cabris, les riverains s’inquiètent de cet afflux de population qui représente un tiers des habitants de la commune.
Un référé devant le tribunal administratif
L'arrivée des gens du voyage prend un volet judiciaire. Le tribunal administratif saisi en référé par la mairie de Cannes statuera cet après-midi.