Un drame familial s'est déroulé au cœur de la nuit de vendredi à samedi, à Vence. Un homme de 52 ans est mort par arme blanche. Sa belle-fille a reconnu avoir porté les coups qui ont été mortels, elle a été mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire.
Deux jours après le décès d'un artisan de 52 ans, à Vence dans les Alpes-Maritimes, en pleine nuit, les suites judiciaires de ce drame familial ont été détaillées ce lundi 29 avril par le procureur de la République de Grasse, Damien Savarzeix.
"La jeune femme va être présentée ce jour à un juge d'instruction" a-t-il confirmé à France 3 Côte d'Azur dans la matinée, évoquant également l'"ouverture d'une information judiciaire la concernant du chef d'assassinat".
La détention provisoire a été requise contre la jeune femme qui a avoué avoir porté les coups à celui qui partageait la vie de sa mère.
Deux mises en examen
Vers 18 heures, ce lundi, le parquet de Grasse a mis en examen la jeune femme pour assassinat. Idem pour son compagnon l'est aussi, pour non-empêchement de crime, non-assistance à personne en danger.
Ce dernier est placé sous statut de témoin assisté pour l'apologie de crime et placé sous contrôle judicaire.
Condamné pour violences conjugales
La victime, un artisan âgé de 52 ans, était le concubin de la mère de la jeune mise en cause, âgée de 20 ans. La nationalité du quinquagénaire n'a pas été confirmée, ni son prénom et son nom de famille.
Le procureur de la République de Grasse, Damien Savarzeix, a confirmé que la victime a déjà "été condamnée en 2018 pour violences conjugales sur la mère de la mise en cause".
Une autopsie dans le cadre de l'information judiciaire est prévue, ainsi qu'une expertise anatomopathologique. Cette phase médicale permettra de savoir si la victime était sous l'empire de stupéfiants ou si une consommation d'alcool avait été effective la nuit du drame.
Le compagnon de la mise en cause
Dans cette affaire judiciaire, une autre information judiciaire a été ouverte par le parquet de grasse contre le compagnon de celle qui a avoué avoir porté les coups contre le compagnon de sa mère. Ils sont tous les deux en garde à vue avec elle, et, le concernant, une information judiciaire a été ouverte pour non-empêchement de crime, non-assistance à personne en danger et apologie de crime.
"Le ministère public a requis un contrôle judiciaire concernant le compagnon de la belle fille" précise Damien Savarzeix.
Ce que l'on sait de la nuit du drame
Dans la nuit du 26 au 27 avril, plusieurs coups ont été portés par la jeune femme à celui qui partageait la vie de sa mère, des voisins auraient évoqué sur les réseaux sociaux 5 coups portés.
D'après les informations confirmées par le parquet de Grasse, c'est une plus jeune sœur qui a fait appel à la mise en cause la nuit du drame.
