Fusillade au lycée de Grasse : on saura ce jeudi si l'auteur sera libéré

Un an après la fusillade qui avait fait cinq blessés, Killian, l'adolescent qui avait ouvert le feu en mars 2017 dans son lycée de Grasse dans les Alpes-Maritimes est susceptible d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire ce jeudi 15 mars.

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"Le juge des libertés et de la détention n'estime pas nécessaire de le garder en détention. C'est une décision à laquelle nous n'avons bien évidemment pas adhéré au regard de la gravité des faits", a indiqué à l'AFP Fabienne Atzori, procureur de la République de Grasse.

"Le parquet fait appel en espérant que la chambre de l'instruction puisse se réunir avant l'expiration du mandat de dépôt" le 18 mars, a-t-elle ajouté.

Mis en examen pour "tentatives d'homicide", cet ancien élève du lycée Alexis de Tocqueville, avait fait irruption le 16 mars 2017 dans son établissement. Il est incarcéré depuis au quartier des mineurs de la prison de Grasse.

Ce reportage tourné peu après la fusillade revient sur cette journée qui a marqué à jamais le lycée grassois, son personnel et ses élèves.

Retour sur les faits et le profil du tireur présumé

Qui est Killian ?



A Grasse, le pire avait été évité grâce au courage du proviseur qui s'était interposé face à l'adolescent armé qui l'avait blessé d'une balle de 22 long rifle dans le bras.

Son portrait résumé dans ce reportage réalisé peu après les faits, en 2017.

Intervenants : Fabienne Atzori Procureur de la République de Grasse, Patrick Baudesson Gardien de la salle de sport

Sécurité de l'établissement hors de cause


"Les armes avaient une origine familiale", a précisé la procureure. "Sur les difficultés du jeune, il n'y a rien qui démontre qu'il ait été victime d'un harcèlement, comme il le dit". 

"L'instruction n'est pas terminée mais pas loin de l'être", a-t-elle ajouté, tablant sur une communication au parquet "d'ici l'été" après une possible reconstitution. La juge d'instruction cherche à savoir qui était éventuellement au courant du projet et aurait pu, ou non, l'empêcher.

Selon la procureure, la sécurité de l'établissement est en revanche hors de cause "sauf à mettre un surveillant devant chaque pan de grillage" car "le mineur auteur présumé indique qu'il n'a pas pénétré par la voie normale" mais par effraction.  

Après avoir récupéré les armes, il avait pénétré dans l'établissement par un grillage.


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