Après avoir subi des dégâts des eaux pendant le mois de juillet, des coupures d’électricité, le couple grassois a vu deux tonnes de béton s’abattre sur leur terrasse le 5 septembre dernier. En cause : les travaux de surélévation de leur immeuble.
Un incident qui aurait pu tourner au drame
Certains riverains ont même pensé à un tremblement de terre tellement l’impact de ces deux tonnes de béton était impressionnant. C’est une corniche de huit mètres qui auraient pu s’effondrer sur ce couple de retraités grassois. Heureusement, Suzanne et Henri Huguet, propriétaires retraités depuis 2016 d’un appartement au 25 avenue Emmanuel Rouquier, étaient à l’extérieur.nous dit Henri Hugue.Tout l’été, on a déjeuné sur la terrasse avec nos filles et nos trois petits-enfants, aujourd’hui de cette terrasse, il ne reste plus rien,
Depuis le début des travaux de surélévation de leur immeuble, les incidents s’enchaînent comme les dégâts des eaux et les coupures d’électricité.
Les responsables de l’entreprise cannoise Roubeyrie parlent d’erreurs humaines techniques.
Un chantier qui tourne au cauchemar
Depuis cette chute impressionnante, les Hugue vivent dans la peur d’un autre effondrement.nous dit Suzanne Huguet.Il faudrait au moins que le chantier comporte des filets de protections,
Quant à l’entreprise Roubeyrie, chargée des travaux, elle s’est engagée à rembourser les dégâts occasionnés par la chute accidentelle des corniches.
Par mesure de précaution, la Ville de Grasse a engagé une procédure de péril. Parmi les prescriptions : la réalisation d’un diagnostic du scellement de toutes les corniches à réaliser par un ingénieur structure.
La fin des travaux est prévue pour la fin de l’année.