L'homme de 32 ans, soupçonné d'un vol avec violence ayant entraîné la mort d'un couple d'octogénaires à Grasse, le 6 mai dernier, va être présenté à un juge d'instruction ce mercredi 10 mai 2023, informe le parquet grassois qui a requis sa détention provisoire. L'ADN du suspect a été retrouvé sur la scène de crime. Ce dernier continue de contester les faits.
La garde à vue de l'homme soupçonné d'un vol avec violence ayant entraîné la mort d'un couple de personnes âgées de 76 et 84 ans, à Grasse, le samedi 6 mai dernier, a été levée ce mercredi un peu avant 15h30. Le trentenaire va être présenté à un juge d'instruction, informe le parquet de Grasse dans un communiqué. Le Parquet demande sa mise en détention provisoire. L'ADN du suspect a été retrouvée sur la scène de crime sur un élément vestimentaire.
En audition, toujours selon le communiqué, l'homme de 32 ans conteste les faits qui lui sont reprochés, tout en ne donnant pas d'explication "crédible" sur les raisons de sa présence au domicile des deux retraités. Leurs autopsies ont été réalisées ce mercredi. Elles ont révélé des traces de coups portés au visage, suivies d'une strangulation.
L'examen psychiatrique du suspect, pratiqué en garde à vue, conlut, à ce stade, à son entière responsabilité pénale.
L'enquête permettra de préciser les circonstances exactes de la commission des faits, précise le parquet grassois.
Rappel des faits
Le samedi 6 mai, un couple d'octogénaires a été retrouvé mort à son domicile, tôt dans la matinée, par leur infirmière. Aussitôt, une enquête est ouverte par le parquet de Grasse pour homicide volontaire et la police judiciaire de Nice se charge de l'enquête.
Le couple vivait dans une maison située chemin du Santon. "Les premières constatations ont révélé que le couple portait des traces de coups sur la partie supérieure du corps", indiquait alors, dans un communiqué de mardi 9 mai, le procureur de la République de Grasse. "Leur maison avait par ailleurs été entièrement fouillée et leur véhicule dérobé."
Le suspect, âgé de 32 ans, est "très défavorablement connu des services de police et de justice", poursuivait le Parquet dans son communiqué. "Son casier judiciaire fait mention de 18 condamnations."