Chez le jeune homme, qui habite Antibes, les enquêteurs ont retrouvé des croix gammées et des armes blanches. Le jeune homme était également en contact avec une mineure localisée en Normandie et avec qui il échangeait sur ses intentions meurtrières.
Depuis deux mois, il était sous surveillance à Antibes (Alpes-Maritimes). Le 23 février dernier, le Parquet de Grasse a ouvert une enquête préliminaire pour apologie de terrorisme ou de crime, suite à un signalement opéré le même jour par le conseil départemental.
"Le conseil départemental des Alpes-Maritimes signalait au parquet de Grasse les propos inquiétants tenus à son pédopsychiatre par un jeune homme âgé de 16 ans et demi de nationalité turque, suivi pour des troubles d’ordre psychiatrique, qui laissaient craindre un passage à l’acte imminent de nature meurtrière", indique dans un communiqué le Parquet.
Croix gammées et armes blanches
Le jeune homme, qui était alors hospitalisé pour troubles psychiatriques, "nourrissait un projet de tuerie de masse, sans connotation religieuse", poursuit le Parquet de Grasse dans son communiqué.
Selon nos confrères de CNews qui ont révélé l'information, l'adolescent visait un lycée d'Antibes.
Au cours de la perquisition effectuée à son domicile à Antibes, était notamment relevée la présence de croix gammées et de signes cabalistiques sur les murs de sa chambre. Les enquêteurs saisissaient également des carnets décrivant à grands traits son projet criminel, des armes blanches et un gilet tactique pare-balle.
Parquet de Grasse
Sur son ordinateur et son téléphone portable, les policiers ont également trouvé des contacts avec une jeune fille de 17 ans, "hospitalisée en psychiatrie à Cherbourg-en-Cotentin, qui semblait partager ses intentions meurtrières".
Lundi 22 avril, l'adolescent azuréen a été placé en garde à vue, puis mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, en l’espèce des assassinats, et d’apologie publique de crime ou délit" et incarcéré.
L'adolescente normande a, elle aussi, été placée en garde à vue. Elle a ensuite été hospitalisée d'office.
Le parquet national anti-terroriste a été avisé, mais n'a pas été saisi.