Demain, il faudra se rendre aux urnes, nous élirons nos prochains conseillers généraux. Des élus de proximité peu connus dont le champs de compétences est en cours de révision. Plus encore que d'ordinaire, l'abstention risque de jouer un rôle majeur dans ces élections.
Plus de 43 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour des élections départementales.Les Français doivent élire pour six ans leurs conseillers départementaux - on les appelait jusqu'ici "conseillers généraux" -, qui s'occupent principalement des aides sociales - personnes âgées, handicapés, enfants maltraités, bénéficiaires du RSA -, de l'entretien des routes et des collèges. Pour réviser vos connaissances, un petit quizz ?
Le contexte politique ne favorise pas la mobilisation des électeurs: l'avenir des assemblées départementales s'annonce incertain, même si le gouvernement Valls a renoncé à son projet de les supprimer à brève échéance. Autres facteurs peu propices au vote: la carte des cantons a été chamboulée (ils sont en moyenne deux fois plus grands et on n'en compte plus que 2.054), et le mode de scrutin est totalement nouveau, les électeurs était appelés à choisir un binôme homme/femme.
Une abstention massive ?
La campagne devait s'achever ce samedi à minuit, mais la distribution des documents électoraux est interdite depuis vendredi soir minuit.En vertu d'une loi de 1977, il est interdit aux médias de rappeler, dans les 24 heures précédant l'ouverture du scrutin, les intentions de vote mesurées par les instituts spécialisés. (Avec AFP)