Après une attaque de loup(s) sur un veau dans l'Est de la France, Hélène Masson-Maret, sénatrice 06, rappelle son combat. Elle a déjà récolté plusieurs centaines de signatures pour modifier le statut du loup, protégé par la convention de Berne. Elle propose d'abattre l'animal en cas de danger.
Face à la détresse des bergers dont le métier est, selon eux, en jeu, certains élus estiment qu'il faut agir très vite, d'autant que le loup n'hésite pas à attaquer désormais vaches et chevaux.
A l'heure actuelle, aucune attaque sur l'homme n'a été recensée, mais la sénatrice relaie une pétition qui a déjà recueilli plus de 400 signatures dans les Alpes-Martimes.
Cette pétition demande ouvertement que le loup ne soit plus totalement protégé par les instances européennes, que l'on puisse l'éradiquer en cas de force majeure.
Une pétition qui fait bondir les associations de défense des animaux. Elles estiment en effet que l'homme ne doit pas être prédominant sur la nature et que les loups doivent pouvoir vivre en France.
Les associations promettent d'attaquer le texte devant les tribunaux européens s'il n'était pas retoqué au Parlement.
Actuellement, il existe des dérogations pour chaque département avec des battues autorisées ponctuellement, mais elles restent sans effet. L'animal est extrêmement intelligent.
Les éleveurs pensent qu'il faut une éradication de masse, sinon, il se multipliera de plus en plus.