Les patients victimes d'un AVC ou d'un traumatisme crânien ne pourront plus bénéficier d'un accompagnement personnalisé avec la fermeture d'un dispositif de coordination des soins à l'hôpital l'Archet 1 à Nice, faute de budget.
Dans les Alpes-Maritimes, 3000 personnes sont victimes chaque année d'un accident vasculaire cérébral, 1000 autres d'un traumatisme crânien.
C'est pour elles que le réseau RESPEC, c'est à dire un accompagnement personnalisé dans le parcours de soins avait été créé.
Depuis le 1er janvier, les crédits de fonctionnements, soit 300 000 euros ont été supprimés par l'Agence Régionale de Santé. Elle considère que ce dispositif est ancien et donc à revoir. Voilà qui n'est pas l'avis des patients, ni du corps médical.
Le professeur Claude Desnuelle, président association RESPEC-CL explique la situation.
Ça doit représenter 300 personnes actuellement qui sont prises en charge, qui ont des nécessités d'accompagnement, sur lesquelles des dossiers ont été mis en place et que nous sommes contraints d'arrêter car nous n'avons plus les financements pour payer les personnels.
La CGT considère de son côté que 3 milliards d'économie ont été demandés sur le budget des hôpitaux. Pour le syndicat, la logique comptable a conduit au sacrifice de ce réseau.
REPORTAGE
Secrétaire général CGT l'archet