Aujourd'hui, 10% des Français impliqués dans des filières djihadistes sont originaires des Alpes-maritimes. C'est le département le plus touché après la Seine-saint-Denis. Mais il est aussi précurseur dans la lutte contre la radicalisation islamiste.
Dans les bureaux du conseil départemental des Alpes-maritimes, les services de l'enfance en danger reçoivent tous les appels concernant les mineurs: agessions, rackets, viols et depuis quelques mois de plus en plus de signalements pour radicalisation. Entre eux, les travailleurs sociaux parlent même de vague qui les a submergé. Ce matin-là, Michelle Monuer, l'un des piliers du service, prend des nouvelles de Nathan, un en fant, placé en foyer, qui voulait partir en Syrie.
Agir vite
Comme Nathan, 11 enfants font actuellement l'objet d'une mesure d'urgence éducative. Des adultes référents interviennent pendant six mois et les parents sont associés. Il faut agir vite.
Reportage au coeur des services de la préfecture, et du Conseil départemental qui a ouvert une permanence téléphonique.