Une association de défense des animaux sauvages (Aspas) demande au ministère de l'écologie de renoncer aux abattages de loups en période hivernale, suite au prélèvment d'un loup dimanche dans les Alpes-Maritimes.
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Après l'abattage d'un loup dimanche, lors d'une battue dans les Alpes-Maritimes, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) demande au ministère de l'Ecologie "de renoncer à cette tuerie organisée" en période hivernale.
"A une époque où il n'y a plus un seul troupeau dans les montagnes en raison de la neige, on n'est plus dans la protection des troupeaux mais dans l'abattage de loups pour arriver avant la fin de l'année à la mort d'un maximum de loup",
s'est indigné mardi auprès de l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Aspas.
"On demande au ministère de renoncer à cette tuerie organisée car c'est le cinquième loup tué en quelques mois dans les Alpes-Maritimes et la population lupine locale est clairement menacée", a-t-il ajouté.
Les Alpes-Maritimes les plus touchées
Il y aurait environ 250 loups en France. Les Alpes-Maritimes sont le département le plus touché par les prédations de loup. Selon la préfecture, à la fin novembre, 720 attaques attribuées au loup totalisaient 2343 bêtes tuées.
Décision du tribunal mercredi
Trois associations ont déposé un recours devant le tribunal administratif pour suspendre les arrêtés préfectoraux autorisant des tirs de loup dans des zones géographiques très précises au cours de battues au grand gibier. Le tribunal devrait rendre sa décision mercredi.