A Nice et Cannes, les taxis ont cessé le travail pour une durée indéterminée depuis le début d'après-midi. En colère contre la concurrence clandestine, ils demandent au gouvernement de prendre ses responsabilités en encadrant mieux la profession.
A Nice (437 taxis), ils veulent bloquer l'aéroport. A 16h, l'accès aux terminaux 1 et 2 étaient de plus en plus difficile. "Ce n'est plus possible, nous demandons à être reçu en préfecture", s'insurge Patrice Trapani, président du syndicat des taxis de Nice. La profession serait en péril à cause de charges importantes. "Une plaque coûte 300.000 euros, un taxi peut louer une plaque jusqu'à 4.500 euros par mois."
- Patrice Trapani Président de la chambre des taxis niçois
- Cédric Soler Propriétaire d'un véhicule de tourisme avec chauffeur
- Eric Matteoda Président de la chambre des taxis cannois
Sont montrés du doigt: les VTC et les taxis clandestins. Les VTC en règle, pourtant en concurrence avec les taxis ont tenté de se joindre au mouvement contre les taxis clandestins. Mais ils étaient plutôt malvenus.
Contre la "maraude électronique"
"Nous travaillons beaucoup avec le Festival de Cannes et le Grand prix de Formule 1 de Monaco et de nombreuses sociétés descendent sur la Côte d'Azur durant cette période. Elle pratique la "maraude électronique" (possibilité pour le client de consulter directement sur les smartphones les "taxis" souvent clandestins les plus proches de sa position géographique). Nous le condamnons," explique Julie Casuccio, qui pratique le VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur). Mais les VTC se sont largement servis de la maraude électronique pour démocratiser leurs services depuis 2012.
A lire:
Taxis contre VTC: les perdants du rapport Thévenoud sont... L'Express
#Nice06 Manifestation spontanée des chauffeurs de taxi. Accès aéroport de Nice difficile prenez vos précautions!
— Police Nationale 06 (@PNationale06) 14 Mai 2014
