Les niveaux des loyers seront de plus en plus transparents grâce à la diffusion des données recueillies par des observatoires locaux créés ces dernières années, et désormais consultables sur internet. C'est le cas des agglomérations de Nice, Menton, Toulon, Draguignan et Fréjus-Saint-Raphaël,
Les niveaux des loyers seront de plus en plus transparents en France, grâce à la diffusion des données recueillies par des observatoires locaux créés ces dernières années, et désormais consultables sur internet. L'ANIL (Agence nationale pour l'information sur le logement) lance mardi le portail internet www.observatoires-des-loyers.org, où sont publiées les données collectées et analysées par ces organismes locaux.
Augmenter la transparence et la fluidité du marché de la location
"Ce service en ligne a vocation à éclairer les propriétaires et les locataires sur les niveaux de loyers pratiqués, à augmenter la transparence et la fluidité du marché de la location, au bénéfice de tous les acteurs", indique le ministère du Logement dans un communiqué. Les niveaux de loyers mis en ligne sont ceux relevés en 2014 par les 18 premiers observatoires ayant participé à la "phase expérimentale" lancée par le gouvernement l'année précédente.Ces données concernent, outre Paris (dont l'observatoire, qui fait référence, a plus de 25 ans), les agglomérations de Lyon, Marseille, Arles, Lille, Toulouse, Montpellier, Nantes, Nice, Menton, Rennes, Toulon, Draguignan, Fréjus-Saint-Raphaël, Besançon, Sète, Alençon, Saint-Denis de la Réunion. Cinq autres agglomérations les rejoindront : Brest, Nancy, Grenoble, Nîmes et Clermont-Ferrand, qui commencent à relever les loyers cette année. Ces données sont "des éléments de repère utiles aux professionnels de l'immobilier, aux investisseurs ainsi qu'aux organismes de financement", estime le ministère du Logement.
Elles constituent aussi "un outil pour les chercheurs" et une "aide pour l'élaboration des politiques publiques en matière d'habitat", dit-il, sans faire aucunement référence à l'encadrement des loyers. Ce dispositif, que le gouvernement a cantonné à Paris et aux communes qui souhaiteraient l'expérimenter, devait à l'origine s'appliquer à 28 agglomérations situées en zone tendue, aux termes de la loi Alur du 24 mars 2014 portée par l'ex-ministre du Logement Cécile Duflot.