Le contrôle sanitaire a viré au cauchemar en cuisine. Le restaurant cumule les infractions : nourriture impropre à la consommation, dysfonctionnement du frigo. Son propriétaire dispose de 10 jours pour tout mettre aux normes, sinon : fermeture...
L'objectif de la DGAL, la Direction générale de l'alimentation, est de veiller au bien-être et à la bonne santé du consommateur.
Même si "le contrôleur" ne fait pas de prélèvement, il est capable d'apprécier à l'oeil les facteurs de risques et c'est ce qui motivera la fréquence de ses visites: certains établissements recevront sa visite tous les mois si le doute persiste.
Le plus souvent, il se contente d'un rappel au règlement.
L'étape suivante c'est l'avertissement, avec ou sans PV, puis une mise en demeure de se mettre en conformité avec l'ensemble des règlements sanitaires adoptés par l'Europe et qui constituent le "Paquet Hygiène", en vigueur depuis 2006.
"On ne ferme que s'il y a danger immédiat pour le consommateur".
Avec l'été, les vacances et les touristes, le ministre de l'Agriculture : Stéphane Le Foll a souhaité renforcer comme chaque année l'intensité des contrôles, visant spécifiquement les établissements des stations touristiques, mais aussi Paris, restaurants et commerces de bouche compris.
Depuis le 15 juin, a-t-il rappelé mardi, "plus de 8.000 contrôles ont été effectués qui ont donné lieu à 52 fermetures administratives et 183 procès-verbaux".
L'opération va se poursuivre jusqu'au 15 septembre, mais tout au long de l'année les agents de la DGAL procèdent à des descentes impromptues dans les cuisines et sur les étals.
En 2013, l'Opération Alimentation Vacances avait donné lieu à plus de 20.000 inspections et conduit à 252 fermetures d'établissements.
Sur l'année, plus de 90.000 contrôles ont été conduits dans l'ensemble du pays et, rien qu'à Paris, 321 restaurants et commerces fermés sur le champ pour manquementaux règles. (AFP)