Menace de grève le 1er janvier à la SNCM

Les syndicats de la SNCM réclament l'application d'un plan de sauvetage et un nouvel actionnariat. L'actionnaire principal de la SNCM, Véolia, souhaitant se désengager, a accordé juste avant Noël les moyens de poursuivre son activité jusque fin janvier. Il vise le scénario du dépôt de bilan. 

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Les conséquences sur la clientèle, en pleine période de vacances scolaires, seraient catastrophique, selon le directeur de la communication de la SNCM, Pierre Jaumin

 si l'arrêt de la compagnie se confirme mercredi, sur les deux premiers jours, ce serait plus de 4.000 clients touchés pour un coût de près de 1 million d'euros



L'actionnariat au coeur du problème

Veolia devait récupérer en direct les 66% détenus par Transdev, coentreprise formée avec la Caisse des dépôts, gérant la SNCM.
Or la SNCM est en proie à des difficultés de trésorerie. Elle est par ailleurs  sous le coup d'une double condamnation de Bruxelles à rembourser 440 millions d'euros d'aides jugées illégales.
Dans ces conditions, Véolia souhaite se désengager et rechigne à apporter les garanties bancaires nécessaires, préférant le scénario du dépôt de bilan. Un scénario catastrophe de nouveau brandi juste avant Noël, l'actionnaire octroyant finalement in extremis n prêt de 13 millions d'euros à la SNCM, indispensable  la poursuite, jusqu'à fin janvier, de son activité. 

Un plan de relance prévu 

Des tractations ont lieu en coulisses avec le gouvernement pour éviter le conflit, mais pour l'heure le mot d'ordre est maintenu.
L'entreprise, loin de son image "sclérosée et vieillotte", est "viable", martèlent à l'unisson syndicats et direction, convaincus de l'urgence du lancement d'un plan de relance. Validé en juin, celui-ci doit permettre d'économiser 70 millions d'euros par an et d'atteindre la rentabilité en deux ans, via la suppression de 500 postes et le renouvellement des navires.

Double jeu du gouvernement? 

Très critique, la CGT reproche au gouvernement de joer un "double-jeu". Elle reproche au ministère des Transports de mettre un point un décret sur les règles sociales appliquées aux travailleurs étrangers qui "préserve les intérêts des armateurs", contrairement à ses engagements. Selon le représentant syndical Frédéric Alpozzo, il organise la "libéralisation" du secteur, faisant ainsi le jeu de l'entreprise privée Corsica Ferries aux navires battant pavillon italien et aux équipages multinationaux.
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