Georges Marsan reste néanmoins sous contrôle judiciaire. En décembre dernier, cinq personnes, dont le maire, avaient été placées en garde à vue pour corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêt et association de malfaiteurs.
Après 116 jours d’absence, le maire de Monaco Georges Marsan est revenu en mairie. Le 14 décembre dernier, l’édile avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire pour corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêt et association de malfaiteurs.
La mairie de Monaco l’a annoncé sur ses réseaux sociaux :
"Les juges ont décidé d’alléger le contrôle judiciaire auquel Monsieur Marsan est astreint et de lever l’interdiction qui lui était faite d’entrer en contact avec le personnel de la mairie", a indiqué le Parquet général dans un communiqué de presse.
"Il n’y a plus de risque de concertation avec les témoins", ajoute Thomas Brezzo, le conseil de Georges Marsan qui a demandé cet allègement.
"Il reste inculpé, et soumis à un contrôle judiciaire qui lui fait notamment interdiction d’entrer en contact avec diverses personnes, dont les commerçants du marché de la Condamine et de la halle de Monaco, lieux qu’il a l’interdiction de fréquenter", précise toutefois le Parquet monégasque.
Cet allègement du contrôle judiciaire de Georges Marsan intervient quelques jours après l’élection de Thomas Brezzo comme président du Conseil national, l’instance législative de la Principauté.
Faut-il y voir un lien ? "J’ai fait cette demande d’aménagement du contrôle judiciaire le 12 mars. Ce n’est pas le fait que je sois devenu président du Conseil national qui a fait avancer le dossier", assure Thomas Brezzo. Ce dernier va désormais se retirer des plaidoiries le temps de son mandat et laisser ce dossier à son associé, Thomas Giaccardi.