Ce mardi 10 septembre, un arbre centenaire d'une vingtaine de mètres s'est écrasé dans la cour de l'école Jean-Paul Lascaris, à Castellar. Heureusement, cet incident n'a fait aucun blessé.
Le personnel et les élèves de l'école primaire, Lascaris, à Castellar, ont eu la peur de leur vie, ce mardi 10 septembre. Peu après midi, un marronnier centenaire d'une vingtaine de mètres est tombé dans la cour de récréation de l'école, qui accueille environ 80 élèves.
Malgré une grande frayeur, la chute de l'arbre n'a fait aucun blessé. "C'est un miracle. Cette école s'appelle Jean-Paul Lascaris, je pense qu'on était protégé, elle est bénie des dieux", confie Antoine Bicchieri, secrétaire de mairie.
"On a eu terriblement peur"
"Entre midi et 12h15, je suis venue amener un sandwich à mon fils qui habite juste derrière, avec ma petite fille qui est également scolarisée dans cette école et puis là j'ai entendu un bruit sourd, d'abord un craquement puis après un bruit métallique et en même temps une forme de déflagration, j'ai vu le marronnier s'effondrer depuis la fenêtre", explique-t-il.
Le réflexe a, alors, été de regarder si personne se trouvait en dessous de l'arbre, mais bien heureusement personne n'y était. "C'était un sentiment de soulagement. On a eu terriblement peur donc aussitôt j'ai appelé tous les élus pour qu'on puisse faire un point", raconte Antoine Bicchieri.
"Le personnel encadrant a été formidable, ils n'ont pas paniqué, ils ont mis tout de suite mis les enfants en sécurité. La plupart étaient à la cantine, heureusement", se réjouit le secrétaire de mairie. Du côté des élèves, ils n'ont pas paniqué non plus, "ils étaient étonnés, ça les dépassait, mais les enfants ont cette faculté à reprendre goût à la vie et aux jeux rapidement".
Le marronnier était centenaire et semblait magnifique de l'extérieur mais "a priori nos photos montrent qu'il était rongé de l'intérieur par une forme de champignon". "Aujourd'hui, on va diligenter un expert de manière à pouvoir répondre à toutes les questions que les parents se posent et que tout le monde se pose pour la sécurité de nos enfants. On ne cherche pas du tout à établir des responsabilités sur quoi que ce soit, mais on a besoin d'une clarté afin de savoir ce qu'il s'est réellement passé", déclare Antoine Bicchieri. "On a, en tout cas, évité un drame".
Propos recueillis par Dominique Poulain.